Ségolène Royale prête à tout pour déstabiliser ses adversaires politiques
En 2007, pendant le débat télévisé d'entre-deux-tours entre Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy, les deux candidats s'étaient accordés pour interdire les plans de coupe (des images qui montrent le visage d'un candidat pendant qu'un autre s'exprime). Les téléspectateurs aiment beaucoup voir en temps réel la réaction de l'adversaire. Cependant, ces plans sont souvent peu flatteurs pour les principaux intéressés.
Selon Jérôme Revon qui était le réalisateur des débats d'entre-deux-tours de 2007 et de 2012 a raconté a BFMTV une anecdote stupéfiante: "Pendant que Nicolas Sarkozy parlait, Ségolène Royal s'est mise du gloss sur les lèvres tranquillement en plein milieu de débat". Un geste que les 20,5 millions téléspectateurs de l'époque n'ont pas pu voir, mais qui a pu déstabiliser l'adversaire de Ségolène Royale, Nicolas Sarkozy.
Ce mercredi soir, pendant le face-à-face entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, aucun plan de coupe ne sera réalisé pendant les 2h15 de direct sur France 2. A noté, que c'est Marine Le Pen qui a refusé les plans de coupe pendant le débat d'entre-deux-tours de ce soir. Elle n'est pas la première à ne pas avoir autorisé cette méthode. François Mitterrand en est à l'origine. En 1981, lors de la diffusion du débat de l'entre-deux-tours face à Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand avait demandé à son conseiller de l'époque Serge Moati la suppression des plans de coupe. A rappeler qu'à l'époque le CSA (conseil supérieur de l'audiovisuel) n'existait pas.
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