Arnaud Montebourg se moque d'Emmanuel Macron "déguisé en Tom Cruise" (vidéo)

Arnaud Montebourg s'est fait remarquer dimanche lors de la Fête de la rose du Parti socialiste avec une pique sur Emmanuel Macron. L'ancien ministre s'est moqué de son hélitreuillage vers un sous-marin et de sa tenue de "Tom Cruise" lors d'une visite aux armées.

Arnaud Montebourg aura sorti la pique qui restera ce week-end de rentrée des partis politiques. Le candidat malheureux à la primaire socialiste, officiellement retiré de la vie politique, a beaucoup fait rire dimanche 27 en évoquant les visites d'Emmanuel Macron aux militaires français.

A l'occasion de la Fête de la rose, l'ancien ministre de l'Economie a adoubé son ancien directeur de cabinet Boris Vallaud, invité d'honneur de l'évènement. L'occasion de se moquer du style du président de la République et un moment immortalisé par les caméras de BFMTV. "Il va faire des étincelles. Vous allez voir, il est meilleur que Macron", a-t-il répondu à des militants qui l'interrogeaient sur les qualités de son successeur.

Visiblement galvanisé par les rires que sa réflexion venait de susciter, Arnaud Montebourg en a rajouté une couche: "en même temps ce n'est pas dur. Il suffit de se déguiser en Tom Cruise et de se faire hélitreuiller", a-t-il lancé joignant le mime à la parole.

Le président de la République, dont les relations avec l'armée ont été tendues dès le début de son mandat, a en effet multiplié les opérations de séduction envers les militaires. Il s'était notamment fait hélitreuiller le 4 juillet dernier vers le sous-marin Le Terrible, revêtant ensuite la tenue des marins français.

Visite aux sous-mariniers du SNLE "Le Terrible". pic.twitter.com/Eu9dYmrXCO

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 4 juillet 2017

Le 20 juillet, il était apparu en tenue d'aviateur sur la base aérienne d'Istres. Un style dont la proximité avec celui de Tom Cruise dans Top Gun n'a pas échappé à Arnaud Montebourg, qui critique ainsi une stratégie de communication grossière.

La phrase aura eu le mérite d'égayer un peu un week-end politique assez morne aussi bien pour les socialistes en quête d'eux-mêmes que chez Les Républicains qui ont tenu leur campus annuel sans le favori à la présidence du parti, Laurent Wauquiez.