Berges piétonnes : Anne Hidalgo interpellée par les maires d'Ile-de-France
168 maires d'Ile-de-France, principalement LR, interpellent la maire PS de Paris Anne Hidalgo sur la fermeture des voies sur berges rive droite, dans une lettre ouverte où ils s'associent au recours déposé par la Région devant le tribunal administratif pour contester cette mesure.
Dans cette lettre ouverte publiée sur le site du Figaro, ce mercredi 30, ces élus, parmi lesquels Patrick Balkany, Gilles Carrez, Jean-François Copé, Rachida Dati, Claude Goasguen, Philippe Goujon, Christian Jacob, Yves Jego, Jean-Christophe Lagarde, Gérard Larcher, André Santini, Jean-François Vigier ou Georges Tron, dénoncent une "décision unilatérale" qui a "des conséquences dramatiques sur l'aggravation des bouchons".
"L'aggravation des encombrements entraîne une détérioration de la vie quotidienne de dizaine de milliers de Franciliens qui ne demandent qu'à exercer leur activité professionnelle, parfois à plus d'une heure de leur domicile".
Ils dénoncent "cette indifférence à l'égard des habitants de la petite et de la grande couronne".
"Les habitants de nos communes qui travaillent à Paris, les Parisiens qui travaillent dans nos communes, et qui n'ont pas la possibilité de se déplacer dans des transports en commun insuffisants ou déjà saturés, sont fatigués et en colère", écrivent les élus, réclamant que les projets de piétonisation de Paris "soient réexaminés dans la concertation, la transparence et avec le souci de la cohésion des territoires".
"Voilà pourquoi nous avons décidé de déposer des recours en annulation de cette décision, ou de nous associer au recours déposé par la Région et des départements d'Ile-de-France", concluent-ils.
La Région, présidée par Valérie Pécresse (Les Républicains), et cinq départements franciliens (Hauts-de-Seine, Yvelines, Val d'Oise, Essonne et Seine-et-Marne) ont déposé le 24 novembre un recours devant le tribunal administratif de Paris pour contester la piétonisation des voies sur berges rive droite décidée par la maire PS de Paris.
Voulue par Anne Hidalgo pour lutter contre la pollution de l'air, la fermeture de la voie Georges-Pompidou, qui n'en finit plus de susciter la polémique, interdit aux voitures 3,3 km du quai bas le long de la Seine, de l'entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe).
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