Défilés du 1er mai : syndicats, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et antis-FN au rendez-vous
Le 1er mai est traditionnellement marqué par les défilés et meetings, et prend une teneur particulière les années d'élection présidentielle, encore renforcée cette fois-ci par la présence de Marine Le Pen au second tour.
Outre le meeting du Front national, deux manifestations syndicales distinctes auront lieu tandis que des rassemblements anti-FN sont également prévus, de même qu'un meeting d'Emmanuel Macron. Un dispositif de sécurité conséquent a donc dû être mobilisé en Ile-de-France Les différentes manifestations seront cependant géographiquement éloignées.
En plus du traditionnel défilé parisien de Jean-Marie Le Pen -dans la matinée entre le Palais Royal et la place des Pyramides-, le Front national a organisé un meeting de Marine Le Pen à Villepinte (Seine-Saint-Denis), au Parc des expositions de Paris-Nord. Marine Le Pen y tiendra son dernier grand meeting avant le scrutin de dimanche 7. Emmanuel Macron rassemblera quant à lui ses soutiens au Paris Event Center de la Villette, dans le 19e arrondissement.
Les syndicats seront bien sûr également de sortie pour la fête des travailleurs, mais en ordre dispersé. Contrairement à 2002, ils ont échoué à faire l'union contre le Front national. Deux mobilisations syndicales distinctes seront organisées le 1er mai pour appeler à faire barrage à Marine Le Pen, d'un côté à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, de l'autre à l'initiative de la CFDT et de l'Unsa. Les deux groupes n'ont cependant pas réussi à s'entendre sur l'aspect social des revendications.
La CFDT, l'Unsa et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) vont se rassembler à partir de 11h au métro Jaurès, dans le 19e arrondissement de Paris. A partir de 14h30, la CGT, FO, FSU et Solidaires vont manifester de Place de la République jusqu'à celle de la Nation. Par ailleurs, des appels à rejoindre ce cortège ont été lancés sur les réseaux sociaux en dehors des organisations syndicales avec pour seul mot d'ordre de faire barrage au FN.
Au total, 9.000 policiers, gendarmes et militaires de l’opération Sentinelle seront engagés sur la journée à Paris ainsi que dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis.
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