Jean-Marie et Marine Le Pen ont passé un "moment plaisant" à l'hôpital
Enterrée la hache de guerre entre le père et le fille? Jean-Marie Le Pen, récemment hospitalisé pour un état de fatigue général et des bronchites chroniques, serait sur la voie de la réconciliation avec sa fille Marine.
Le co-fondateur de l'ancien Front national, devenu désormais Rassemblement national, s'est confié à Paris Match sur la visite que Marine Le Pen lui a rendu à l'hôpital: "J'ai été heureux de sa venue. Malgré nos différends politiques, elle reste ma fille. Nous avons passé un moment plaisant. Je l'ai même trouvée en beauté. Elle est venue avec Mathilde et Jehanne, ses deux filles, et Nolwenn, la fille de Marie-Caroline".
Lire aussi: Marine Le Pen est allée voir Jean-Marie à l'hôpital
Concernant cette dernière, avec laquelle il est en froid depuis une vingtaine d'années après qu'elle a fait le choix de rallier Bruno Mégret avec son mari Philippe Olivier lors de la scission du Front, Jean-Marie Le Pen "espère vraiment" qu'elle viendra "avec son mari et ses sœurs" à la grande fête qu'il organise au manoir de Montretout, à Saint-Cloud, le 30 juin prochain pour ses 90 ans et les 86 ans de son épouse, Jany.
"Que voulez-vous… Je suis à l’âge des indulgences. J’ai le sentiment de la fuite du temps. Je rame contre le courant mais je sais qu’il finira par m’entraîner vers les rapides", a-t-il confié à l'hebdomadaire.
Du côté de la politique, Jean-Marie Le Pen a estimé que Marine Le Pen sera "portée" aux élections européennes de l'an prochain "par les événements" et les divisions de l'Union européenne sur la question migratoire. Il se dit "optimiste" sur le score du Rassemblement national, au scrutin européen de mai 2019.
Quant à sa petite-fille Marion Maréchal, si l'ancien président du Front national regrette qu'elle n'ait pas conservé le patronyme Le Pen, il se dit convaincu de son retour dans l'arène politique même si cette dernière s'en défend, pour l'instant.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.