Législatives 2017 - Vote blanc, vote nul : la différence
LEGISLATIVES - Voter blanc, c'est nul? Le code électoral français prévoit que les électeurs puissent manifester leur envie de ne pas départager les candidats à un scrutin tout en y participant tout de même. Il s'agit du vote "blanc" et du vote "nul". Deux manières de faire entendre sa voix qui n'ont pas la même signification.
Le premier, le vote blanc, "indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection", précise la page dédiée du site de l'administration. En ne déposant aucun bulletin, ou un bulletin vierge, dans son enveloppe, l'électeur exprime ainsi la distance qu'il ressent à propos des candidats en lice ou sa volonté de ne pas choisir entre eux. Depuis 2014 une loi prévoit qu'il soit décompté séparément, mais il reste toutefois non pris en compte dans les suffrages exprimés.
Le vote nul à l'inverse est plus considéré comme un vote de protestation, un défouloir. Correspondant aux bulletins déchirés ou annotés (parfois dans un langage pour le moins fleuri...), il peut aussi être appréhendé comme une erreur de la part de l'électeur, qui aurait dégradé son matériel électoral par inadvertance ou pensait qu'une annotation n'altérait pas sa bonne prise en compte.
Un peu plus de 47 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives de ce dimanche 18. Après le raz-de-marée réalisé par les troupes d'Emmanuel Macron au premier tour, peu de suspens. Hormis peut-être sur l'ampleur de la majorité dont bénéficiera LREM à l'annonce du résultat final. Certains sondages lui promettent ainsi jusqu'à 470 députés, ce qui serait à la fois un record en valeur absolue autant qu'en pourcentage du nombre de sièges dans l'Hémicycle. Pour autant les scores des autres partis, bien que réduits à la portion congrue au Palais Bourbon, sera également intéressant. LR semble en pôle position pour incarner le premier parti d'opposition, mais avec finalement peu d'avance sur ses rivaux.
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