Les Républicains : Eric Ciotti annonce une "page qui se tourne" avec la fin de l’UMP

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PP
Publié le 30 mai 2015 - 14:04
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Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes.
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©Bebert Bruno/Sipa
"C'est une page qui se tourne", a déclaré le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.
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Au congrès fondateur du parti Les Républicains, successeur de l’UMP, les cadres vantent un nouveau départ pour le mouvement. Nouveau nom et nouvelles pratiques, tous vantent, à l’image d’Eric Ciotti, "une page qui se tourne".

Les éléments de langage pour célébrer la naissance des Républicains, sucesseur de l’UMP, sont bien rôdés. Tous les cadres du parti se félicitent du "renouveau" de leur mouvement, ce samedi 30. Fini le marasme d’une formation empêtrée dans les affaires et marquée par la guerre Copé-Fillon, avec Les Républicains la "marche vers l’alternance" débute.

"C’est une page qui se tourne", résume ainsi Eric Ciotti. Mais le député des Alpes-Maritimes de préciser immédiatement que "le livre est toujours le même"… Car c’est bien du nouveau départ, et non de la création pure et simple, d’un mouvement dont il s’agit. Si, en 2002, l’UMP naissait du rassemblement de la droite et du centre, le parti Les Républicains hérite quant à lui du même corpus électoral et partidaire que son prédécesseur.

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, n’était ainsi pas présent. Il a toutefois transmis un message pour notamment appeler à "bâtir des alliances indispensables à l’alternance" tout en rappelant "la complémentarité de l’opposition".

"L’UMP a eu sa page glorieuse, en 2007, mais aussi sa page difficile, en 2012", souligne Eric Ciotti. Il fallait donc bien en passer par une "renaissance", dit-il, pour remettre la machine en marche vers "l’alternance" en 2017.

Au-delà du nom, les adhérents ont ainsi massivement voté pour de nouveaux statuts (à 96%) et une nouvelle direction (à 95%), bien mieux approuvés par ailleurs que le nouveau nom (83%). Désormais, de "nouvelles méthodes et de nouveaux comportements" verront le jour, assure Eric Ciotti. Puis le député de vanter les échanges permanents et la consultation quasi-permanente des militants pour valider les décisions et donner leur avis sur les thèmes débattus dans le parti. Un mot d’ordre que Nathalie Kosciusko-Morizet a résumé à la tribune quelques minutes plus tard: "sans démocratie, tout s’assèche".

Par Pierre Plottu

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