Macron à Sciences Po : ses professeurs le jugeaient "brillant" mais "trop certain"
Emmanuel Macron est passé par plusieurs écoles de l'élite de la formation française. Et les appréciations qu'il y a recueillies ressemblent à s'y méprendre à ce que peuvent lui reconnaître ses admirateurs ou lui reprocher ses détracteurs. Au lendemain de son élection, Sciences Po Paris a publié sur son site un article rappelant le passage de l'étudiant Emmanuel Macron–Promotion 2001 dans les murs de l'institution de la rue Saint-Guillaume, dans le VIIe arrondissement de Paris.
Et pourtant, Macron à Sciences Po, c'est d'abord la faute à un rendez-vous manqué, peut-être le seul de son cursus scolaire: le double échec au concours d'entrée de l'Ecole Normale Supérieure, malgré trois années de classes préparatoires littéraires au prestigieux lycée Henri IV. L'entrée dans cette école est donc une solution de repli pour lui. Intégrant dans un premier temps la section "Internationale" avant de bifurquer sur "Service public" en rallongeant un peu son cursus pour obtenir en plus un diplôme de philosophie, Emmanuel Macron laissera pourtant un souvenir vivace dans les murs de l'école.
Côté pile? Le niveau scolaire apparemment très élevé du jeune homme et les efforts qu'il met au service de ses ambitions: "Élève brillant”, “doté d’une pensée originale et construite” et même de "qualités intellectuelles hors du commun” pour ne citer que les principales. Côté face, l'étudiant Macron est parfois un peu trop sûr de lui, avec “une tendance à être trop certain” explique un enseignant.
A l'issue de son parcours à Sciences Po, Emmanuel Macron finira par le graal des écoles de la République: l'Ena où, pendant deux ans, il se formera aux métiers de la haute administration publique. Il finira cinquième de sa promotion et intègrera le corps de l'Inspection des Finances pour ses premiers pas dans la vie professionnelle post-estudiantine.
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