Pic de pollution à Paris : Anne Hidalgo "en colère" après le report de la circulation alternée
La préfecture de police a renoncé à mettre en place une circulation alternée à Paris ce lundi 5, une décision qui ne fait pas l'unanimité au sein de la Ville. Faisant écho au sentiment d'Anne Hidalgo, l'adjoint au maire Christophe Najdovski, en charge des Transports, a déclaré au Parisien, "Oui nous sommes en colère".
Paris connaît depuis jeudi 1er un pic de pollution important, et la maire de Paris avait réclamé la mise en place d'une circulation alternée "dès que possible". Dans un communiqué elle avait expliqué, vendredi 2, que Paris est "touchée par un pic de pollution très intense, avec des risques importants pour la santé publique. Il s'agit du neuvième pic de pollution depuis le début de l'année 2016".
Mais les véhicules portant une plaque paire peuvent finalement rouler dans Paris, puisque la préfecture de police n'envisage pas une circulation alternée avant mardi 6. Cependant d'autres mesures ont été prises comme une réduction de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les grands axes routier d'Ile-de-France, ainsi que l'obligation pour les poids-lourd en transit de contourner la capitale.
"On ne tire toujours pas les leçons du passé. Pour la préfecture, la situation n'est toujours pas assez grave. Nous nous trouvons confrontés à une réglementation inadaptée à la situation. Nos concitoyens ne comprennent pas les hésitations du pouvoir public", a affirmé Christophe Najdovski.
La préfecture a en réalité suivi la règle en vigueur, à savoir qu'il faut quatre jours consécutifs de pic d'alerte afin que le dispositif de circulation alternée soit appliqué, or la situation s'est améliorée durant le week-end.
Paris est confronté à son neuvième pic de pollution cette année, "nous avons une urgence en termes sanitaires et de santé publique", a estimé l'élu en charge Transports. La mairie a reconduit les mesures de gratuité concernant du stationnement résidentiel, du Vélib et d'Autolib'.
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