Présidentielle - Heure, chaîne, sujets, participants : le premier débat de la campagne ce lundi 20 au soir
©Joël Saget/AFPUn mois tout juste avant le premier tour de l'élection présidentielle, TF1 et LCI organise ce lundi 20, un débat entre les cinq principaux candidats. Seront présents Benoit Hamon, le candidat investi par le parti socialiste; François Fillon, le candidat des Républicains; Marine Le Pen pour le Front national; Jean-Luc Mélenchon représentant La France insoumise et enfin Emmanuel Macron du mouvement En Marche.
Le débat, qui débutera à 21h et durera 2 heures 30, sera animé par le présentateur du JT de TF1 en semaine, Gilles Bouleau, et sa condisciple du week-end, Anne-Claire Coudray.
C'est sur trois questions d'ordre général qu'échangeront les candidats, à chaque fois pendant trois gros quarts d'heure. "Quel modèle de société pour la France?"; "Quel modèle économique?; "Quelle place pour la France dans le monde?".
Le tirage au sort sur l’ordre de passage des candidats a déjà eu lieu, sous contrôle d’huissier: au début de l’émission, quand chaque candidat devra se présenter en une minute trente, c’est François Fillon qui prendra la parole le premier suivui par Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Cette présentation sera conclue par Benoît Hamon.
Dans le détail, chaque candidat aura 2 minutes pour répondre à chaque question posée, mais ses rivaux pourront l’interpeller au bout d’une minute trente. Enfin, chaque prise de parole sera dûment chronométrée, afin de ne pénaliser personne.
Pour ce qui est du public, celui-ci sera composé de 420 personnes: parmi elles, chaque candidat peut "inviter" 36 soutiens – soit 180 personnes au maximum. Les autres seront des salariés de TF1, afin d’éviter toute intrusion intempestive sur le plateau.
La présence de seulement cinq candidats dans une élection qui en compte onze a beaucoup fait débat, provoquant notamment la colère de Nicolas Dupont-Aignan. Le candidat de Debout la France a brutalement quitté le plateau du JT de TF samedi 17 pour protester contre ce qu'il juge être un "déni de démocratie".
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