Primaire de la droite : Poisson soutient Fillon
Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), a apporté ce mardi 22 son soutien à François Fillon (LR) pour le second tour de la primaire de la droite, au nom de "la politique familiale et de l'accueil de la vie".
M. Poisson, qui a obtenu 1,5% des voix au premier tour de la primaire de la droite, a rappelé dans une interview au Figaro que le sens de son engagement "était de porter un projet de convictions, axé sur les racines chrétiennes de la France, les fragilités humaines et l’État-nation".
Le député des Yvelines a expliqué au quotidien avoir demandé au grand vainqueur du premier tour, crédité de 44% des voix, "de s'engager clairement sur: la politique familiale et l'accueil de la vie, l'éducation et notamment la libération du choix des écoles par les parents, la lutte contre la pauvreté, le dialogue social et le service national".
"Sur ces cinq sujets, j'ai reçu de François Fillon, une lettre qui, de mon point de vue, vaut engagement et possibilités de travailler ensemble", a-t-il assuré.
Dans sa réponse, reproduite par Le Figaro, M. Fillon assure au président du PCD qu'il "partage totalement" sa "volonté de replacer la politique familiale et l'accueil de la vie au cœur des politiques publiques". "Je suis, en outre, particulièrement attaché à la liberté de l'enseignement et donc au libre choix par les parents de l'école de leurs enfants", a également confirmé M. Fillon, qui affrontera dimanche le maire de Bordeaux Alain Juppé (LR).
"J'ai toujours dit que le projet d'Alain Juppé était extrêmement technocratique, fondé sur l'idée d'une France multiculturelle que je refuse, et très fédéraliste, pour ne pas dire mondialiste, sur le plan économique", a déclaré de son côté M. Poisson.
Revenant sur sa propre campagne et son modeste score, le sixième (sur sept) du premier tour a concédé qu'il l'aurait "évidemment préféré supérieur". "Le vote utile a raboté les scores des quatre candidats qui n'étaient pas en situation de faire valoir une expérience de l’État", a-t-il analysé, les trois premiers ayant été Premier ministre ou, dans le cas de Nicolas Sarkozy, éliminé au 1er tour, président de la République.
"Je peux affirmer, sans hésitation, que ce score est pour moi un plancher et non pas un plafond", a-t-il poursuivi.
"Le président du PCD jouit désormais d'une notoriété considérable, acquise en quelques semaines. Nous avons montré que notre projet tenait la route et qu'il était porté avec autant d'énergie et de hauteur de vue que les autres candidats. Nous sommes entrés sur la scène politique", a-t-il conclu.
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