Régionales : Jean-Vincent Placé dénonce les alliances de certains partis
Dans un entretien téléphonique accordé au Monde et publié le 20 août dernier, Jean-Vincent Placé a déploré les rapprochements opérés entre certains partis au premier tour des élections régionales. Le président du groupe écologiste au Sénat dénonçait notamment les alliances faites entre les écologistes et le Front gauche dans les régions du Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, toutes deux menacées par le Front National. Une partie des écologistes, notamment Cécile Duflot qui n'a de cesse de le répéter, souhaiterait un rapprochement durable avec le Front de gauche.
"La scission qui pouvait se produire après les régionales va arriver de façon certaine après le 12 septembre si le parti persévère dans cette stratégie dans le Nord-Pas-de-Calais. Ce vote aura forcément un impact national et chacun prendra ses responsabilités", a-t-il déclaré. Selon lui, cette stratégie serait "irresponsable" et ouvrirait "un boulevard au FN". "Tout ça va devenir ridicule et chacun va devoir choisir son camp. Moi j’ai choisi le mien, je suis un fidèle soutien du président de la République", a-t-il précisé.
"Je ne suis pas dans l'ultimatum, a-t-il lancé à la presse le 21 août dernier. Mais cela devient totalement incompréhensible [...] Le pire n'est jamais absolument certain. On va voir ce qui se passe le 12 septembre en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en PACA. Si dans ces régions aussi essentielles pour la gauche, on se retrouvait avec cette stratégie complètement suicidaire d'alliance avec l'extrême gauche, nous aurions des conclusions à en tirer. Mais j'espère que la raison reprendra le dessus. On verra ça le moment venu". Jean-Vincent Placé à annoncé qu'il lancerait "un appel à l'alliance populaire" le 27 août prochain aux universités d’été du Front démocrate de Jean-Luc Bennahmias.
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