Attentat à Londres : des législatives sous haute tension mais maintenues au 8 juin
Un nouvel attentat terroriste a réveillé samedi 3 la douleur des deux précédents à Londres et à Manchester. Au moins sept personnes ont été tuées et une cinquantaine d'autres blessées. Cette attaque est intervenue à cinq jours des élections législatives, que Theresa May a maintenues au 8 juin (jeudi).
Ces législatives anticipées avaient été mis en place par la Première ministre pour renforcer son pouvoir et celui du parti conservateur, qui ne dispose que de 330 sièges sur 650 aux Communes. Elle compte d'ailleurs sur son engagement pour le Brexit pour l'aider à obtenir plus de voix du peuple. Une forte majorité lui serait justement utile dans les négociations avec l'Union européenne.
A noter que la majorité des partis politiques engagés ont décidé de suspendre la campagne législative jusqu'à nouvel ordre (maximum jusqu'au 8 juin donc). L'UKIP, parti anti-immigration eurosceptique, n'a cependant pas souhaité suivre la marche. "Chambouler notre démocratie est le but de ces extrémistes" a expliqué sur Twitter le leader du parti, Paul Nuttall.
Pour rappel, Londres a de nouveau été attaquée alors que touristes étrangers et fêtards anglais profitaient de la soirée, dans les bars et restaurants branchés de la capitale. Trois individus, abattus par la police par la suite, ont foncé dans la foule avec leur véhicule avant de sortir poignarder des passants. Il s'agit de la troisième attaque terroriste sur le sol britannique en moins de trois mois. Deux semaines plus tôt, le 22 mai dernier, un kamikaze s'était fait exploser à la fin du concert d'Ariana Grande à Manchester, faisant 22 morts et plus de 100 blessés.
Une attaque meurtrière qui avait eu lieu deux mois jour pour jour après celle de Londres qui avait fait cinq morts. Sur le pont de Westminster, un homme avait foncé dans la foule avec un véhicule avant de poignarder un policier.
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