"Il y a quelque chose qui ne colle pas" : le pavé dans la mare du Pr Peter Doshi
La semaine dernière, le sénateur républicain du Wisconsin, Ron Johnson, a réuni un panel d’une dizaine d’experts pour évoquer les conséquences désastreuses de la politique vaccinale du gouvernement fédéral des États-Unis. "En cette période de cancel culture, dire la vérité peut se payer au prix fort. C’est pour ça que je tiens vraiment à vous remercier tous pour votre présence ici", a salué l’organisateur.
Parmi les différentes interventions, l’une a particulièrement retenu l’attention : celle de Peter Doshi. "Je suis attristé que notre société soit inondée par le ‘tout le monde sait’. Cela a banni la curiosité intellectuelle et a mené à l’autocensure", s’est désolé ce professeur de pharmacie à l’Université du Maryland, également "senior editor" du British Medical Journal, la prestigieuse revue qui a récemment dévoilé le "PfizerGate".
Première assertion brocardée par le scientifique : celle disant qu’il n’y a que les non-vaccinés qui décèdent du Covid-19. "Alors comment expliquer que la plupart des hospitalisations et décès du Covid au Royaume-Uni frappent des personnes entièrement vaccinées ? Il y a quelque chose qui ne colle pas."
Autre fausse certitude : les essais cliniques ont démontré que les vaccins sauvent des vies. "Or, aujourd’hui nous disposons de plus de données, et il apparaît que les chiffres de décès sont similaires entre le groupe vacciné et le groupe placebo."
Changement de définition
Peter Doshi a ensuite remis en cause la définition du terme "anti-vax". "Le dictionnaire Merriam-Webster définit [l’anti-vax] comme quelqu’un qui s’oppose à l’utilisation des vaccins ou… à des lois imposant la vaccination. Je ne suis pas surpris par la première partie de la définition. Mais la seconde partie m’étonne. Nombre d’États n’imposent pas la vaccination, comme le Royaume-Uni ou le Japon. Et ces deux pays atteignent un haut niveau de vaccination."
Le professeur de pharmacie a conclu sa brève intervention en contestant l’utilisation du terme vaccin pour les produits ARNm. "Je trouve d’ailleurs fascinant que le dictionnaire Merriam-Webster ait changé sa définition du mot vaccin au début de l’année afin d’y inclure les produits ARNm." Par conséquent : "Que penseriez-vous de l’obligation des vaccins Covid si on ne les appelait pas ‘vaccins’. Qu’en serait-il si ces injections étaient appelées ‘médicaments’." Et de conclure : "Ce n’est pas parce qu’on les appelle ‘vaccins’ que ces nouveaux produits sont semblables aux autres vaccins obligatoires pour les enfants. […] Je crois qu’il est temps d’injecter un peu d’esprit critique dans ce débat."
L'intégralité de l'intervention du professeur Peter Doshi : [traduction et sous-titrage français : Slimane Dridi]
Mise à jour 13 novembre après suppression de la vidéo par YouTube
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