NewsGuard un site qui pratique la désinformation selective et ciblée à des fins commerciales ?

Auteur(s)
Xavier Azalbert, Directeur de la Publication FranceSoir
Publié le 01 juillet 2020 - 17:05
Mis à jour le 02 juillet 2020 - 15:31
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NewsGuard un site qui pratique la désinformation selective et ciblée
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FranceSoir
NewsGuard un site qui pratique la désinformation selective et ciblée à des fins commerciales ?
FranceSoir

Le 30 juin 2020, NewsGuard (NG) émettait une opinion sur le média FranceSoir.fr, sans nous avoir appelés au préalable.  Cette information étant reprise sur les réseaux sociaux. La société NG ne mesurait probablement pas ce qu’elle faisait.

"Le site de France Soir, un ancien grand journal national qui a été relancé en ligne en 2015, et qui a publié des allégations non fondées sur la pandémie de COVID-19", écrit par NG.

Tout d’abord, nous sommes ravis de faire l’objet d’études ou d’observations de médias tiers quand celles-ci nous donnent l’opportunité de répondre et de nous améliorer.  Cependant, même si c'est ce qui est annoncé sur le site de cette société, ce n’est visiblement pas la pratique de ladite société qui a publié des informations erronées, démontrant une fois encore qu'il est plus facile de s’attaquer à la forme de l’information publiée que de s'atteler à aller chercher les informations à la source.

Asymétrie de traitement des divers sites de média, asymétrie de traitement de l’information

Après coup, nous avons eu l’occasion de parler avec la société pour faire part à ses représentants d'éléments fondamentaux manquant à leur analyse.  Tout d’abord, on peut questionner le choix des articles sur lesquels les critiques portent, ou encore essayer de relativiser l'importance de cette information. Voici un exemple que nous avons pris et que nous leur avons soumis sans obtenir de réponse :

« Comment laissez-vous des médias passer sous silence pendant des jours la problématique du Lancet, qui a influencé des gouvernements d'une grande partie de la planète pour vous focaliser sur des points d’une moindre importance ? ».

Nous aurions pu donner de nombreux autres exemples. 

Avant de publier des informations qui auront des conséquences importantes, un simple appel aurait suffi.  NewsGuard ne nous pas appelé,  car Mme Labbe (Rédactrice en Chef Europe) déclare, qu'elle n'a pas trouvé de numéro de téléphone.  La société a pourtant publié son rapport avec une pièce jointe contenant le téléphone du directeur de la publication!   

Est-ce si difficile de lire un document que l'on met en pièce jointe de son rapport pour trouver un téléphone?

Des évaluations incomplètes et erronées

NewsGuard commence son rapport par une erreur de nature juridico-légale, tellement facile à éviter qu’une simple recherche internet ou un appel téléphonique aurait suffi à valider l’information. 

Peu rassurant pour la suite de l’analyse.

"France Soir appartient à Shopper Union France, filiale de la société France Soir Groupe, dont la maison mère se trouve à Paris, et qui est cotée en bourse sous le nom Mutualize Corp… Xavier Azalbert, directeur de la publication de France Soir… d'après Libération", écrit NG.

Ce qu’il aurait été correct de dire, c’est que www.francesoir.fr est édité par la société Shopper Union France. Il n’est pas possible pour NG de titrer que FranceSoir appartient à Shopper Union France.  Une simple vérification sur le site de l’INPI aurait pu éviter cette erreur malencontreuse. De même, FranceSoir Groupe n’est pas coté en Bourse sur le nom Mutualize Corp, mais sous le nom FranceSoir Groupe ! NG tire aussi ces informations sur Xavier Azalbert de Libération, c’est incroyable qu’un site d'analyse de contenu ne croise pas ses sources pour les valider avant de les utiliser à des fins de diffamation soft à grand renfort de sous-entendus. N’est-ce pas ici en soi un potentiel conflit d’intérêts ?

Ou vu autrement un simple manque de professionnalisme quand il s’agit de valider des informations.

 

"Le site avait quatre journalistes à plein temps jusqu’en octobre 2019... Depuis, le site s’appuie sur des articles écrits par des contributeurs, anonymes pour certains", écrit NG.

Cette phrase peut être considérée comme erronée et comme une fausse présentation de l'activité de France Soir.  NG qui prétend évaluer le bien-fondé des sources des informations ne cite pas la source de la phrase ci-dessus. NG évoque l’anonymat des contributeurs sans mentionner que de nombreux médias en France ne publient pas les noms de leurs « contributeurs » et

cela est tout à fait normal et permet, n’en déplaise à NewsGuard, de préserver la liberté de la presse.

L’anonymat n’est pas proscrit par la loi et justement cela répond à des demandes émanant des rédacteurs eux-mêmes afin d’éviter certains biais potentiels dans la présentation de l’information.  Par exemple des pressions peuvent être exercées sur des auteurs d'articles qui ne vont pas dans le sens de la doxa admise dont NewGuard s’érige en gardien.

 

"Avant que ses employés soient licenciés en octobre 2019, le site publiait en général des informations exactes et bien sourcées. Toutefois, une analyse du site réalisée par NG en juin 2020 montre plusieurs articles relayant des allégations non fondées sur la pandémie de COVID-19" écrit NG.

Ici encore, évaluation non fondée. Aucune analyse de ce qu'il se passait auparavant n'est d'ailleurs fournie.  NG a-t-il seulement recueilli la moindre information objective quant aux pratiques observées sur FranceSoir, "en général", par le passé?  D’ailleurs, NG fait une nouvelle déclaration mensongère en mélangeant le concept d’employé et de site. La société Shopper Union France éditrice de www.francesoir.fr n’a pas licencié de salariés.  

De plus, NG se focalise sur des éléments très subjectifs qui, selon eux, permettent de jeter le doute sur la crédibilité de l'ensemble d'un article.

Cependant nous aimons bien les détails car souvent le diable s'y trouve.

Sur le reste des éléments dans leur analyse :

  • S'agissant de l'interview de Silvano Trota : en premier lieu les propos reflètent les dires de M. Trotta et ont été validés par lui comme nous le faisons pour d'autres interviews sensibles. De plus, rien ne nous obligeait à mentionner le nom de l’intervieweur. Nous apprenons ce 30 juin, que le Dr. Paliard Franco dont certains propos ont été repris par M. Trotta dans son entretien, a été contactée par NG; et que ses propos ont été pris hors de contexte par M. Trotta.  A ce jour soit 21 jours après la publication, nous n'avons reçu aucune demande de corrections de qui que ce soit.  Si les propos de M. Trotta étaient vraiment incorrects nous n’avons aucun doute que Mme Paliard Franco nous aurait demandé de les modifier. Il s'agit donc ici de pinaillage.
  • S'agissant des mesures du confinement : l’analyse réalisée avec le Docteur Delépine est complète et présente une autre vision des choses que celle évoquée dans Nature par l'Imperial College d'un certain Neil Fergusson ayant au passage fourni des prévisions sur les dernières épidémies qui se sont toutes révélées fausses; informations sur la base desquelles nos gouvernements ont pris des décisions drastiques de santé publique; informations qui ont été décriées par un groupement de docteurs et chercheurs brésiliens dans une interview que nous avons publiée.  Rappelons à nouveau l'affaire de la fraude scientifique publiée dans The Lancet, et toutes les questions méthodologique et éthiques révélées par les études en cours.  De plus, cet article a aussi fait l’objet d’un complément en réponse à la vérification faite par Le Monde.  Enfin, il n’est pas pareil de conclure que le confinement a permis d’éviter 3.1 millions de morts (article de Nature) que de dire que c’est une aberration économique, humaine et sociale (conclusion de FranceSoir).  Il suffit d’ouvrir les yeux : de nombreux médias et observateurs se posent des questions légitimes sur les effets du confinement.  Analyse parcellaire sous couvert de fact-ckecking
  • Un virus Covid synthétique hautement pathogène créé à Wuham.  Cet article, écrit et signé par un Ph.D, ancien chercheur scientifique et rédacteur médical avec 30 ans d’expérience scientifique, parle d’un virus de type Covid et non du Covid-19.  Le reste de l’article est d'une très grande exactitude et incontestable reprenant des éléments d’information scientifiques en accès libre sur internet, publiés dans un journal affilié à Nature sur la recherche conduite dans le laboratoire P4 de Wuham en collaboration avec l'université de Chapel Hill en Caroline du Nord. FranceSoir s'interroge donc sur le fait que les Français soient tenus à l'écart d'informations de cette nature frappées du sceau de l'irréfutabilité. Il est troublant de constater que NewsGuard essaie plutôt de décrédibiliser cet article, non pas sur le fond, qu'il évite soigneusement de mettre en cause, mais sur la forme en prétendant que l'article essaierait d'insinuer une confusion avec le Covid-19 dans l'esprit du lecteur. Ce qui est totalement faux, car l'article explique que le virus synthétique Covid créé est un hybride entre le virus SARS de 2003 et un virus de chauve-souris fer à cheval chinoise. L'article de FranceSoir analyse cette situation en suggérant que la recherche effectuée en 2015 n'est peut-être pas étrangère à cette joute verbale entre la Chine et les Etats-Unis. 

Pourquoi un chercheur, qui est "au fait de ce qu'il se passe" dans les laboratoires de biologie cellulaire ne devrait-il pas émettre cette question. Les échanges récents entre Pékin et Washington ne sont pas des modèles d'information et il est légitime de se poser des questions quant à la "potentielle désinformation" pour raisons géostratégiques. 

  • Sur la partie information : il aurait été aisé de constater que FranceSoir a été repris de nombreuses fois dans la presse, sur Cnews, BFM, ParisMatch et d’autres publications à l’étranger.
  • Pour ce qui est des contributeurs : au risque de nous répéter, ils ont parfaitement le droit de rester anonymes ou de choisir de signer de leurs noms quand l'information rapportée est d'une importance qui le justifie comme c'était le cas pour l'article sur le Covid synthétique qui déplaît tant à NewsGuard. Ce n'est pas FranceSoir qui l'a demandé, mais l'auteur lui-même pour renforcer la crédibilité de son propos, car il savait que cette information, si elle n'était pas rapportée de façon assumée, serait automatiquement labellisée fake news. Mais, FranceSoir saura aussi le cas échéant garantir l'anonymat de ses sources pour protéger ses contributeurs (comme l'y autorise la  loi sur la liberté de la presse et le secret des sources de 1881).

Trop d’imprécision et de pinaillage nous semble-t-il.

 

Que se passerait-il si nous devions faire une analyse de NewGuard et l'évaluer en utilisant ses propres critères ?

Tout d'abord, nous observons que selon un article de La Tribune, NewsGuard est une startup de notation des médias créée aux Etats-Unis dans l'espoir de lutter contre les fake news. Les actionnaires majoritaires sont Steven Brill et Gordon Crovitz, co-fondateurs de NewsGuard. Parmi les autres investisseurs, se trouve notamment le groupe publicitaire français Publicis.  «Lancée il y a un an aux Etats-Unis, la jeune pousse propose une extension de navigateur permettant de noter les sites d'information pour y apposer un label. Après s'être déployé au Royaume-Uni, en Italie et en Allemagne depuis le début de l'année, NewsGuard s'est lancé en France mercredi 22 mai, à l'approche des élections européennes. » (La Tribune).

Publicis est nommé comme le 3ème actionnaire de NewsGuard.  En regardant l'actionnariat de Publicis, on retrouve le nom de The Vanguard Group avec 2.74%.  Cette même société est le plus gros actionnaire de Gilead à hauteur de 8%.  

Nous voyons donc que NewsGuard n'est ni plus ni moins qu'un outil de contrôle des nouvelles et des analyses de l'information. Cela ne nous étonne guère de la part de nos amis transatlantiques dont

la motivation principale consiste trop souvent à appliquer aux autres ce qu'ils n'aimeraient pas qu'on leur fasse.

Rappelons que la liberté absolue de la presse est justement la marque des pays anglo-saxons et en particulier des USA.

Donc, les Etats-Unis proposent aux Européens de se plier à une gymnastique d'autocontrôle et d'autocensure digne de la Chine.

Il y a là nous semble-t-il, avec la multiplication inquiétante de médias tels que ConspiracyWatch, le service CheckNews de Libération et NewsGuard, un désir récurrent de brider l'information qui s'apparente aux pratiques des régimes totalitaires d'un genre nouveau, ceux qui s'installent de façon soft étape par étape, en avançant sous le masque de la vertu car tout le monde est contre la désinformation de bonne foi. Le but des médias de vérification de fakenews est-il d'engendrer le renoncement des médias indépendants à produire une information de qualité?  Ces médias de "validation" de l'information utilisent des logiciels à base de réseaux de neurones artificiels pour reconnaître automatiquement toute nouvelle divergente.   Ces systèmes pourraient leur permettre ensuite d'écrire rapidement des articles à charge, en ciblant les analyses particulièrement gênantes comme l'article sur le virus Covid synthétique.

Ils donnent l'impression de fournir un gros travail de lecture et d'analyse, mais en réalité il n'en est rien. 

Pour finir, avant de rendre avec un brin d'humour la pareille à NewsGuard en ce qui concerne l'évaluation chiffrée de ses performances en matière d'éthique, rappelons la charte de Munich du journalisme en Europe, édictée en 1971 :

« Le premier article des devoirs, le plus important, souligne qu'un journaliste salarié ne doit pas hésiter à prendre des risques pour respecter la vérité, le 10e rappelant qu'il travaille sous l'autorité exclusive des responsables de sa rédaction. »

Nous concluons que la notation de NG, ou de tout autre média de contrôle de l'information, est en contradiction totale avec la liberté de la presse en Europe. Ce n'est pas très sérieux, bien peu confraternel et assez malveillant. 

Afin de ne pas perdre de temps ultérieurement dans des réfutations longues et stériles nous notifions NG et consorts que cet article vaut également pour réfutation des possibles accusations ultérieures dont France Soir ferait l'objet. Il sera republié automatiquement avec un avenant de quelques lignes seulement pour réfuter chacune des nouvelles attaques pour fake news.

Nous avons averti NG de cet article et demandé à parler aux CEOs de la société avant publication. Ces derniers n'étaient pas disponibles. 

Crédibilité de la société NG

  • Ne diffuse pas régulièrement de contenu erroné : Le site ne produit pas de façon répétée des histoires qui se sont avérées être clairement et nettement fausses, par l’analyse de journalistes de NG ou d’ailleurs, sans avoir été corrigées rapidement et de manière visible. (22 points. Une étiquette dont le score est inférieur à 60 points reçoit une notation rouge.).  → Nous attribuons la note de 5 sur la base de ce qui a été publié sur FranceSoir, le site NG publie du contenu erroné ne validant pas les informations de base.
  • Rassemble et présente les informations de façon responsable : Les fournisseurs de contenu présentent généralement les informations avec justesse et précision. Ils s’appuient sur plusieurs sources, de préférence sur celles qui présentent des informations directes et de première main sur un sujet ou un événement, ou des sources d’actualité de seconde main crédibles, et ils n’altèrent ni ne déforment grossièrement des informations pour créer un débat ou un rapport sur un sujet. (18 points) → Nous donnons 5 juste sur la forme, car les informations présentées manquent de source, ou les sources ne sont pas vérifiées par des éléments externes.
  • Corrige ou clarifie régulièrement les erreurs : Le site indique clairement comment signaler une erreur ou soumettre une plainte à la rédaction, a des pratiques efficaces pour publier les clarifications et corrections, et indique les corrections de manière transparente. (12,5 points).  → 5 encore, car le process a fait que sur l’article de Francesoir, NG a préféré publier que vérifier.  FranceSoir pourra revoir son appréciation en fonction de la manière dont NG répond.
  • Gère la différence entre informations et opinions de manière responsable : Les fournisseurs de contenu qui donnent l’impression de diffuser des informations ou un mélange d’informations et d’opinions font la distinction entre opinions et faits, et lorsqu’ils diffusent des informations, ne retiennent pas grossièrement certaines informations ou histoires seulement pour émettre leurs opinions. Les fournisseurs de contenu qui font part d’un point de vue particulier en font état. (12,5 points) → toujours 5 sur la base de l’article fait sur FranceSoir, il n’y a pas de différences car beaucoup trop d’erreurs sont faites sur les éléments factuels et du coup deviennent des opinions.
  • Évite les titres fallacieux : Le site ne publie généralement pas de titres qui incluent des informations mensongères, qui sensationnalisent ou encore, qui ne reflètent pas le contenu réel de l’histoire. (10 points) → enfin un 0 sur la base de l’article fait sur FranceSoir.

La transparence de Newsguard

  • Sur le site Web figurent le propriétaire et les sources de financement : Sont indiquées sur le site de façon compréhensible le propriétaire et/ou les sources de financement ainsi que toutes positions idéologiques ou politiques notables adoptées par les personnes ayant un intérêt financier important par rapport au site. (7,5 points) → 5
  • Indique clairement la publicité : Le site signale clairement le contenu payant ou non. (7,5 points) → 5
  • Indique qui sont les dirigeants, en listant les conflits d’intérêt possibles : Le site contient des renseignements accessibles sur les personnes responsables du contenu. (5 points) 5
  • Le site indique les noms des créateurs de contenu ainsi que leurs coordonnées ou des renseignements biographiques : Le site contient des renseignements accessibles sur les personnes produisant le contenu. (5 points) → 5

 

Il semblerait que la stratégie de l'entreprise soit plus de faire parler d'elle, que de vérifier les informations de manière complète et cohérente. Cependant si sa stratégie est d'utiliser les médias pour faire parler d'elle, c'est gagné. 

Il n'y a pas si longtemps que cela la société Surgisphère "produisait des données sur 96000 patients pour une étude clinique", il ne nous semble pas que NewsGuard ait mis qui que ce soit en garde, ou contre The Lancet, ou contre toutes les publications qui ont fait usage de l'article retiré depuis. Espérons que NewsGuard ne sera pas une autre société comme Surgisphère (Surgisphère est la société qui aurait "inventé" les informations pour la fameuse étude The Lancet).

La communalité d'actionnaires entre NewsGuard, Publicis, Vanguard et Gilead nous a interpellé.  L'intérêt que nous avons porté à Gilead et au Remdesivir, médicament pour le Covid-19, serait-il la raison de l'empressement de NewsGuard à effectuer une réévaluation de FranceSoir? Après le contrôle de The Lancet et du New England Journal of Medecine, Newsguard est-il le bras grand public pour peser sur les médias qui ne pensent pas comme eux? 

 "Le Vanguard Group actionnaire de GILEAD tire les ficelles de Newsguard au travers de Publicis Groupe. Tous les médias qui osent soutenir les professeurs Perronne et Raoult et/ou dénoncer la main mise de GILEAD sur les institutions dites de santé, sont systématiquement attaquées par NewsGuard/Vanguard/Gilead" nous dit une personne qui désire rester anonyme. 

Nous avertissons nos lecteurs de faire attention au service offert par cette société, car il n'est ni gage ni  garantie d'une information objective de qualité.

 

Article mis à jour le 2 juillet 2020

Pour illustrer les propos des liens qui unissent les diverses parties prenantes.  Voila la déclaration d'intérêts entre Gilead et le groupe Publicis ETO, une filiale de Publicis.

 

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