Pollution : de nouvelles alertes sur la qualité de l'air selon l'OMS
Ce mardi 27, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié dans un communiqué que 92% de la population mondiale vit dans des zones où les limites fixées en matière de qualité de l'air ne sont pas respectées. Ces résultats proviennent de données récupérées dans plus de 3.000 endroits à travers le monde.
Le sous-directeur de l'OMS, le docteur Flavia Bustreo déclare que "le nouveau modèle de l'OMS montre les pays dans lesquels on retrouve des zones à risques en matière de pollution de l'air et sert de base pour le suivi des progrès réalisés dans la lutte contre ce phénomène".
Dans son rapport l'OMS confirme que plus de 11% des décès annuels dans le monde sont liés à la pollution intérieure et extérieure. Environ 90% de ces décès se déroulent pays à faibles revenus alors que les pays plus riches respectent plus facilement les limitations des normes de l'OMS.
"Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d'urgence" a affirmé le docteur Marie Neira, directrice du département santé publique de l'OMS. "Il existe des solutions notamment des systèmes de transport plus viables, la gestion des déchets solides, l'utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages, ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles" a-t-elle déclaré.
La France reste un bon élève au niveau de la pollution de l'air alors que l'Inde ou plus généralement les pays d'Asie du sud-est ont un air ambiant quasi-irréspirable. Paris est bien classé en France. Plus d'une vingtaine de villes françaises produisent plus de particules fines que la capitale.
Cet automne, l'Organisation mondiale de la Santé lancera une campagne mondiale appelée BreatheLife. Son objectif est d'avertir le public au problème lié à la pollution de l'air comme les problèmes de santé et celle pour le climat.
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