Attentat de Nice : le bilan porté à 86 victimes suite au décès d'un homme gravement blessé
Un homme, blessé lors de l'attentat de Nice le 14 juillet, est décédé jeudi 18 août des suites de ses blessures, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes Juliette Méadel, dans un communiqué. Juliette Méadel "a appris avec une vive émotion le décès d'un homme blessé lors de l'attentat de Nice survenu le 14 juillet sur la promenade des Anglais".
"Ce décès porte à 86 le nombre de personnes tuées. Le secrétariat d'Etat à l'Aide aux victimes est mobilisé pour accompagner sa femme et ses deux enfants face à cette épreuve, comme pour l'ensemble des proches des victimes", a-t-elle ajouté.
Jeudi 14 juillet, alors que de nombreuses personnes étaient rassemblées sur la promenade des Anglais à Nice pour admirer le feu d'artifice, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a foncé sur la foule au volant d'un camion. Il a également fait feu sur des policiers avant d'être abattu. L'attentat, revendiqué par l'Etat islamique, a fait donc 8+ morts et de nombreux blessés. Des enfants figurent parmi les victimes. Cette attaque d'un nouveau genre est la plus meurtrière survenue en France après celles du 13 novembre. Elle a relancé le débat sur l'efficacité des mesures prises depuis janvier 2015 face à la menace terroriste.
Un père de famille de 56 ans, blessé lors de l’attaque sur la promenade des Anglais le 14 juillet, est mort, jeudi 4 août, des suites de ses blessures, avait annoncé l’hôpital Pasteur de Nice, où il était en réanimation depuis cette date. Christian Estrosi, le président de la région PACA, l’avait écrit dans un message sur Twitter, dans lequel il adresse toutes ses "pensées pour la fille, la famille et proches de Pierre Hattermann".
Le président de la République a annoncé la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, qui devait s'achever le 26 juillet. De même, il a déclaré qu'il ferait "appel à la réserve opérationnelle" pour venir soulager les effectifs de policiers et de gendarmes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.