Dégradations : l'hôpital Necker lance un appel aux dons
L'hôpital Necker fait appel à la générosité des Français. Suite aux actes de vandalisme commis par des casseurs contre l'hôpital Necker, en marge d'une manifestation contre la loi Travail le 14 juin dernier, l'AP-HP doit désormais mettre la main au portefeuille. Problème: la facture s'élève à 200.000 euros. Pour les remplacer, une campagne de financement a été lancée depuis samedi sur le site Internet de l'hôpital. Les donateurs peuvent ainsi choisir parmi six montants: 25, 50, 100, 250, 500 ou 800 euros ou réaliser un don au montant libre.
"Après les actes de vandalisme contre l'hôpital Necker, d'anciens patients ont fait part de leur souhait de participer par un don au financement des travaux de remplacement des baies vitrées endommagées. Il est désormais possible d'effectuer un don en ligne pour cofinancer les travaux", est-il indiqué sur le site. En parallèle, l'établissement de santé rappelle qu'il est également possible de faire des dons tout au long de l'année pour contribuer à intensifier leurs actions. Ces dons permettront ainsi d'améliorer les soins, favoriser la meilleure qualité de vie des patients soignés à l'hôpital Necker, mener des programmes de recherche innovants, acquérir des équipements de pointe ou encore rénover des services. "Votre aide est essentielle: il n'y a pas de petit don, chaque don compte".
Ces dégradations, commises contre l'hôpital Necker, ont eu lieu le 14 juin dernier lors d'une manifestation national contre la loi Travail. Ce jour-là, de nombreux incidents avaient éclaté dans la capitale provoquant au moins 26 blessés, 21 interpellations et des dégradations de commerces et agences bancaires. Plusieurs centaines de personnes encagoulées avaient pris à partie les forces de l'ordre avec des jets de projectiles.
Suite à ces dégradations, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) avait annoncé vouloir "porter plainte" dénonçant une "attaque inadmissible". De son côté, la CGT, mise en cause par plusieurs responsables politiques, avait condamné "sans réserve les violences commises", dénonçant "des actes aveugles" qui discréditent l'opposition au projet de loi Travail. Directement concernée, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait également dénoncé sur Twitter une "attaque insupportable de casseurs" contre l'hôpital pédiatrique apportant son "soutien aux professionnels de santé mobilisés auprès des patients".
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