Epinal : une prostituée retrouvée morte poignardée à 53 reprises
C'est une découverte macabre. La police a découvert dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 janvier le corps d'une femme de 45 ans, à son domicile d'Epinal (Vosges). La victime a été poignardée à 53 reprises. Selon les premières constatations, la date de la mort remonterait à une dizaine de jours, probablement au 31 décembre dernier.
C'est une amie de la victime, venue lui rendre visite, qui a alerté les secours, intriguée par l'odeur nauséabonde qui se dégageait de l'appartement situé au deuxième étage du 21 rue François-Blaudez, dans le centre d'Epinal. Rapidement arrivés sur place, les hommes du commissariat de la ville ont découvert la victime gisant à plat ventre à côté de son lit, selon Vosges matin. Le corps de cette femme de 45 ans, originaire du Brésil et présentée par une de ses amies comme une prostituée, était en état de décomposition avancée.
Là, les policiers ont relevé de nombreuses projections de sang sur les murs du studio, ainsi qu'au sol et au plafond, signe d'un crime d'une violence extrême. L'autopsie pratiquée par l'institut médico-légal de Nancy, immédiatement ordonnée par le procureur de la République, a ainsi permis de déterminer que la victime a été poignardée à 53 reprises avec un objet tranchant ou piquant. L'arme n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, mais il pourrait s'agir d’un couteau, d’une paire de ciseaux ou d’un sabre.
C'est dans l'intérêt de l'enquête, afin de ne pas donner l'alerte prématurément, que la justice n'a révélé les faits que ce jeudi. Le parquet vient ainsi d'ouvrir une information judiciaire pour homicide volontaire et, si aucune piste n'est pour le moment privilégiée, "certaines peuvent aller au-delà du département", a révélé le vice-procureur Jérôme Pauzat.
De sources policières, la mort remonterait à une dizaine, voire une quinzaine, de jours et pourrait être survenue le 31 décembre dernier . En effet, les voisins de la victime étaient absents ce jour-là, ce qui expliquerait que, malgré la violence des faits, aucun témoin n'ait rien remarqué, ou entendu, d'anormal.
L'enquête a été confiée à la police d'Epinal et au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Nancy.
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