Polynésie : il viole sa petite fille pendant des années et estime qu'elle était "consentante"

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 06 septembre 2017 - 14:47
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A picture taken on August 17, 2012 shows a high relief on the facade of the Amiens criminal court pr
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© Philippe Huguen / AFP/Archives
Le père risque jusqu'à 20 ans de prison.
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Un tribunal de Papeete juge depuis mardi le cas d'un père de famille accusé d'actes de pédophilie répétés sur plusieurs années sur sa petite fille. L'homme admet les faits mais jugent que la fillette était d'accord pour ces relations incestueuses. Le quotidien de cette famille très perturbée était visiblement un enfer.

C'est une affaire familiale particulièrement glauque que doivent juger les jurés d'un tribunal de Papeete, en Polynésie française depuis mardi 5. Ils doivent déterminer en effet la culpabilité ou non d'un homme accusé d'avoir violé sa petite fille âgée de moins de 15 à l'époque des faits et de lui avoir imposé des relations sexuelles pédophiles… pendant plusieurs années.

A la barre du tribunal, l'accusé reconnaît les faits, mais livre une explication particulièrement révoltante: il admet les relations sexuelles avec son enfant mais assure que la petite fille était "consentante".

Décortiquant la personnalité du père indigne, le tribunal lève petit à petit le voile sur un quotidien familial qui devait être un véritable enfer pour la malheureuse victime. La fillette a fugué à de nombreuses reprises et s'est même retrouvée dans des foyers d'accueil loin de l'emprise de son père avant de finalement se confier à son établissement scolaire qui a ensuite rapporté les faits.

Le père a en outre été décrit comme un homme violent, battant son ancienne compagne, mère de ses deux enfants. Mais le quotidien de cette famille s'avère plus complexe qu'il n'y paraît. La compagne en question a fini par quitter l'accusé pour se mettre en couple… avec le père de son ex-compagnon. Et avoir au passage un autre enfant avec lui.

De plus –et le fait est suffisamment rare pour être noté– la mère comparait également à la barre du tribunal, dans le box. Elle est accusée d'avoir su ce que subissait la fillette et de ne pas l'avoir dénoncé, entraînant ainsi d'autres viols sur la malheureuse. Elle risque cinq ans de prison. Le père pédophile, lui, encourt 20 ans de réclusion criminelle.

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