Ebola : l'Inserm cherche des volontaires pour tester un vaccin

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 décembre 2015 - 16:21
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Des échantillons d'ADN dans un laboratoire.
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L'Inserm recherche 300 volontaires pour son essai clinique.
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Pour mettre au point un vaccin contre le virus Ebola, l'Inserm va lancer un essai clinique en France. Et pour cela, l'Institut a besoin de volontaires.

"Cherche volontaire pour se faire injecter virus Ebola. Rémunéré". Voici l'annonce, presque fictive, de l'Inserm qui va lancer à partir de mercredi 9, une campagne de communication destinée à recruter des cobayes pour tester un vaccin contre le virus qui a fait des ravages en Afrique de l'ouest cette année, rapporte Le Figaro santé.

L'Institut national de la santé et de la recherche médicale cherche très exactement 300 volontaires pour cet essai clinique. Baptisé Ebovac2, celui-ci vise à tester l'efficacité d'une stratégie vaccinale appelée "primo-boost", conjuguant deux injections d'un même antigène, mais transporté par différents vecteurs, à quelques semaines d'intervalle. "Le +prime+ stimule la réponse immunitaire, le +boost+ les renforce", comme le résume Le Figaro.

"Utiliser deux vecteurs différents doit permettre d'avoir une réponse immunitaire plus forte et plus durable", explique le professeur Rodolphe Thiébaut, épidémiologiste à l'Inserm et coordinateur de l'ensemble du projet Ebovac2. De plus, pour tester différentes approches, plusieurs groupes seront formés et recevront les injections à 28, 56 ou 84 jours d'intervalle, tandis que d'autres enfin recevront un placebo.

"Il s'agit de voir ce que cela change en terme de protection. Un délai court permet de protéger rapidement la personne vaccinée, ce qui est intéressant en période d'épidémie, mais un délai plus long apporte potentiellement une meilleure immunité au long cours", explique le professeur Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste et responsable du centre vaccinal au CHU de Créteil cité par Le Figaro.

L'Inserm précise que tout est fait pour assurer la sécurité des cobayes, bien que le risque zéro n'existe pas. Enfin, puisque "les gens nous consacrent du temps", dit le professeur Daniel Lelièvre, les volontaires seront indemnisés entre 760 et 1.240 euros pour la totalité de l'essai.

 

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