Vaccins obligatoires : les autorités feront des contrôles (mais pas tout de suite)
Depuis lundi 1er janvier onze vaccins sont désormais obligatoires pour les enfants, contre trois jusque-là. Les enfants qui ne seront pas vaccinés ne pourront pas être admis à la crèche ou même à l'école. Cette nouvelle mesure concerne les enfants nés à partir de lundi.
Après plusieurs mois de débats, la baisse de la couverture vaccinale et la réapparition de certaines maladies ont poussé les autorités à passer à l'action.
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Certains parents sont en effet frileux à l'idée de vacciner leurs enfants contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons et la rubéole (le ROR), l'hépatite B, le pneumocoque, le méningocoque C et la bactérie Haemophilus influenzae en plus des trois vaccins déjà obligatoires (la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite).
Les premières vérifications auront lieux en juin prochain pour laisser un temps d'adaptation aux familles. Selon le ministère de la Santé, ces dix injections étalées sur deux ans ne devraient pourtant pas beaucoup changer les habitudes des familles. En effet 70% des enfants sont déjà vaccinés contre ces 11 pathologies, un taux qui grimpe à 80% pour les enfants protégés d'au moins huit.
Les parents les plus récalcitrants ne seront pas sanctionnés pour défaut de vaccination, disposition qui a été abrogée. Par contre, ils pourront toujours faire face à maximum deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende dans le cadre de l'obligation de protection des enfants. Si leur enfant grandi avec un handicap à cause de l'absence d'une vaccination, celui-ci pourra mes mettre en cause pénalement, bien que le gouvernement ait prévenu qu'il ne comptait pas y recourir.
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