La clé pour dépasser une longévité de 150 ans est la capacité de résilience

Les progrès de la science et de la médecine permettent toujours de repousser les limites de l’espérance de vie de l’homme. Cependant, selon une récente étude publiée dans la revue scientifique Nature, au-delà d’une barrière comprise entre 120 et 150 ans, les progrès sont impossibles, car le corps humains perd définitivement sa capacité de récupération. Trouver le secret de cette résilience sera donc la clé pour dépasser les 150 ans.

150 ans, la barrière absolue de la longévité du corps humain

Alors que le record de longévité mondial est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l'âge de 122 ans, l’étude parue dans Nature affirme que l'homme ne pourra pas dépasser la barrière des 150 ans. En effet, selon les chercheurs, une perte complète de la résilience du corps humain, c’est-à-dire de la capacité de récupération après une perturbation, intervient à partir d’un âge compris entre 120 et 150 ans. Au fil du temps, le corps humain subit d’un côté un vieillissement biologique (aussi influencé par le stress, le mode de vie, les maladies chroniques…), et d’un autre côté, une détérioration de sa résilience. Avec l'âge, le corps humain devient de plus en plus fragile, jusqu'à perdre complètement sa capacité de récupération, qui lui permet de se rétablir.

Un changement de paradigme est nécessaire pour dépasser la barrière de la capacité de récupération

Selon les spécialistes, les traitements actuels ou même la manipulation génétique, ne pourraient qu'améliorer la durée de vie moyenne, mais pas la durée de vie maximale. Grâce à cette étude, la recherche médicale sait maintenant qu’elle doit s’attaquer davantage au taux de récupération, afin de développer des médicaments et traitements qui peuvent ralentir le processus de rétablissement et prolonger ainsi la durée de vie.