"La peur du Covid n’existe plus, mais les mesures existent", les artistes s’expriment
Les intermittents du spectacle sont toujours sous pression avec le passe sanitaire. Sans schéma vaccinal complet, impossible pour eux d'accéder à une salle de spectacle, y compris pour répéter, ou d'assurer un cours. Un sujet que nous avions déjà eu l'occasion d'aborder en septembre dernier en recevant trois artistes ayant signé Le Manifeste international des artistes libres, rédigé à l'initiative de Tristan Edelman.
Nous vous diffusons aujourd'hui un nouvel entretien, consacré au même thème, avec Sica, Mihuma et Olaf, respectivement danseuse, rappeur et plasticien. Pour information, cette vidéo a été enregistrée le 15 octobre, mais n'avait pu être diffusée jusqu'à maintenant pour des raisons indépendantes de notre volonté.
Faute d'être vaccinée, Sica, professeure de danse depuis plusieurs années, est aujourd'hui obligée d'assurer ses leçons par visioconférence. Conséquence : elle a perdu la moitié de ses élèves.
Rappeur, auteur et musicien, Mihuma est originaire du Congo, pays avec lequel il garde des liens très étroits : « Là-bas, les gens n'ont plus peur du Covid-19. Ils ont conscience qu’on peut avoir confiance dans les traitements. Il y a des cas de Covid bien entendu, mais la population est soignée à l’azithromycine. On peut aussi trouver de l’ivermectine en pharmacie. […] Il y a quelques années, on avait eu Ebola, qui était nettement plus mortel. On l’a traité sans jouer sur la peur, on a juste traité le problème ».
Voir aussi : "Les artistes ne peuvent plus travailler" avec le passe sanitaire : témoignages
Olaf Probst est un plasticien allemand. Son travail porte notamment sur les catastrophes : « Le catastrophisme, c'est la capacité pour l’humanité à s’autodétruire complètement ». Professeur d'arts plastiques en Allemagne, il se désole de la généralisation des outils numériques dans l'enseignement : « L'heure est à la digitalisation. Cela peut avoir des effets bénéfiques dans la communication, mais ce sont aussi des outils de surveillance. Maintenant, rien ne part dans l’air et tout est surveillé. Je travaille dans une école privée donc elle est un peu plus en avance sur les autres. Nous avons on a des iPads. On ne peut s'empêcher de penser que Le Meilleur des mondes d'Aldoux Huxley se met en place petit à petit. »
Initiateur du Manifeste des artistes libres, Tristan Edelman souhaite pour sa part réunir tous les artistes souhaitant s’exprimer sur ce qu’il juge être des dérives politiques et sociales.
Voir aussi : "Manifeste international des artistes libres : de tous les pays unissons-nous contre le chantage !"
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