ONPC : Moix fustige la présence de certaines personnalités aux obsèques de Johnny (vidéo)
Un goût amer. C'est ce qu'il est resté à Yann Moix après les obsèques de Johnny Hallyday samedi 9 à Paris. Interrogé sur l'attitude de Claude Lelouch sur le parvis de la Madeleine (il filmait l'évènement avec son téléphone) par Laurent Ruquier, l'écrivain a choisi de s'emporter contre d'autres personnes présentent, sans pour autant les nommer.
La scène s'est déroulée samedi 165 au soir dans l'émission On n'est pas couché sur France 2. "Ce qui peut choquer c’est qu’il ait filmé avec un iPhone, mais rien ne me choque là-dedans parce qu’il a filmé quelque chose qui était déjà du cinéma. Il y avait un certain nombre de gens dont j’ai trouvé la présence non pas indécente ou pornographique, mais franchement limite", a fait savoir Moix.
"J'ai bien vu que certaines personnes étaient venues aux obsèques de Johnny comme on va chez Castel pour écouter Pierre Benichou dans les meilleurs moments de sa forme", a poursuivi le chroniqueur. Et d'ajouter: "Il y avait quelque chose d'assez déplaisant dans le fait que c'était la réunion la plus VIP de la semaine et je pense que parmi ceux qui assistaient à cet enterrement, certains pleuraient véritablement à l'intérieur et d'autre pleuraient à l'extérieur".
Les intéressés apprécieront.
Lire aussi: Politiques, stars et blousons noirs pour un dernier adieu à Johnny
Quant à Claude Lelouch, le réalisateur avait d'ailleurs expliqué sa démarche après les obsèques sur BFMTV. "J’ai passé ma vie à filmer Johnny. Quand il avait 16 ans jusqu’à son dernier jour. Et, hier, j’ai vu que des gens ont été choqués que je filme les proches. Mais j’avais décidé d’offrir un cadeau à Laëtitia et aux enfants. J’étais à une place privilégiée et j’ai pu filmer les yeux, les gens qu’il aimait en très gros plan. C’était ma dernière déclaration d’amour à Johnny", avait-il témoigné.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.