2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 11)
Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?
C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.
Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.
Note de l’auteur :
Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.
En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.
Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.
Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.
Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.
À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).
L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.
En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.
En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.
Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.
En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !
Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.
Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices.
Wolf Wagner
Journaliste indépendant.
Table des matières (complétée au fil des publications) :
- Introduction : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
- Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
- Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
- I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
- II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
- III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
- IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
- Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
- I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
- II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
- III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
- IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
- Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
- I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l'instauration du confinement n'aurait permis d'éviter aucun décès.
- II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français... les journalistes de CNEWS n'y croient pas. (épisode 9)
- III : La surcharge hospitalière imputable au Covid-19 a été extrêmement faible en 2020. (épisode 10)
- IV : Les infectés au Covid détectés à l'aide de tests PCR (beaucoup) trop sensibles. (épisode 11)
IV/ LES INFECTÉS AU COVID DÉTECTÉS À L’AIDE
DE TESTS PCR (BEAUCOUP) TROP SENSIBLES
Il n’est pas possible de saisir comment la mortalité attribuée au Covid a pu être mesurée en France en 2020 sans prendre le temps de s’intéresser à la qualité fluctuante des tests, notamment PCR, utilisés pour définir si un individu avait été contaminé par ce virus.
Il faut d’abord se remémorer que la mise à disposition de ces tests a tardé à être effective, puisque la population a dû attendre la sortie du confinement et la fin de la première vague pour pouvoir se faire dépister.
Par conséquent, avant mai 2020, tant que ces tests n’étaient pas disponibles pour le grand public, les chiffres communiqués par les autorités sous-évaluaient très fortement le nombre réel de personnes infectées par le Covid en France.
Résultat : dans un article du 1er avril 2020, BFMTV révélait que selon « les chiffres donnés [par] Santé publique en date du 31 mars 2020 (...), 52.128 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été confirmés en France et 3.523 décès liés au Covid-19 ont été recensés »
BFM constatait ainsi « [qu’]avec ces données, on obtient un taux de létalité du nouveau coronavirus en France de près de 6,8%. En d'autres termes, environ 6,8% des personnes en France ayant officiellement contracté le Covid-19 sont décédées de ce dernier».
Un taux de létalité de 6,8 % particulièrement inquiétant, donc, mais qui – on le sait à présent – était à cette époque nettement surévalué… ce qui a alors eu pour effet de conforter la population que la décision d’Emmanuel Macron de la forcer à rester confiner chez elle était bel et bien justifiée.
Puis, le temps avançant, une fois ces tests devenus gratuits et disponibles pour tous, et tandis que leur utilisation était encouragée à outrance pour que chacun puisse s’assurer de sa non-contamination, le nombre d’individus se faisant dépister en France a alors littéralement explosé… et, avec lui, le nombre de cas de Covid officiellement recensés sur le territoire national.
Conséquence directe de cette évolution : le taux de létalité attribué à ce virus a drastiquement chuté pour, au final, très vite passer sous la barre des 0,5 %. Autrement dit, en quelques semaines, le Covid venait officiellement de se transformer d’une maladie potentiellement très mortelle en une épidémie d’un virus respiratoire finalement bénin pour une large partie de la population.
Toutefois, un biais méthodologique en chassant souvent un autre, de sérieux doutes sont rapidement apparus sur la viabilité de ces tests PCR.
En cause, la qualité de leurs résultats qui varie en fonction du nombre de cycles d’amplification opéré lors de leur analyse. Plus le seuil de cycle d’amplification réalisé sur ces tests est important, plus ces derniers sont en mesure de détecter des traces infimes du virus.
Or, en 2020, en France, selon le Conseil scientifique, ces cycles oscillaient entre 40 et 45, ce qui les plaçait dans une fourchette (très) haute vis-à-vis de ce qui pouvait se pratiquer dans d’autres pays. À titre de comparaison, aux États-Unis, la recherche s’effectuait plutôt entre 37 et 40 cycles. En Belgique, ce seuil était fixé entre 30 et 35. En Allemagne, il se situait au-dessus de 30 cycles.
Ainsi, selon le nombre de cycles retenus, un sujet pouvait être testé positif alors même qu’il ne présentait aucun risque de développer des symptômes de la maladie, ni de transmettre le Covid à qui que ce soit. Au final, ce mode opératoire a rendu impossible la différenciation des personnes malades à cause de ce virus de celles qui n’en abritaient qu’une trace si infime qu’elles n’étaient ni affectées par lui ni en risque de le transmettre à autrui.
En d’autres termes, la multiplication de ces tests a complètement faussé l’observation de la réalité épidémique attribuable au Covid en 2020.
(ndla : pour approfondir le sujet, prenez connaissance de l’un de mes anciens articles. Vous y apprendrez notamment qu’un laboratoire français poussait ses analyses jusqu’à 50 cycles, ce qui rendait ces tests « très très très très sensibles » selon le laborantin interviewé par 8 Mont Blanc (cf. le documentaire Hold-up à partir de 11’06’’)
Pierre Chaillot, également interrogé sur le sujet par Pascal Praud, partage ce point de vue.
Le journaliste lit un extrait du livre du statisticien : « “La grande nouveauté de 2020, c'est d'avoir créé et maintenu une psychose à un très haut niveau grâce à une nouvelle arme destinée à faire peur : le test COVID-19. Avec ce test, la maladie mortelle qui sature les hôpitaux rode partout sans avoir besoin de morts, ni d'hôpitaux saturés, ni même de malades”. »
Pierre Chaillot préfère ironiser sur le sujet : « C'est la nouveauté qui a été mise en place [avec] le test généralisé, où on a vécu la bonne formule du docteur Knock, à savoir : tout bien portant est un malade qui s'ignore, c'est-à-dire que… »
Pascal Praud l’interrompt, il a du mal à y croire : « Il n'y a pas eu de déferlement de malades ?? ».
Pierre Chaillot : « Non. »
Pascal Praud, perplexe : « Mais on le voyait dans l'entreprise ! [à CNEWS, ndla] ».
Pierre Chaillot : « Non, il n'y a pas eu de déferlement de malades. Il suffit de prendre les statistiques du Réseau Sentinelles ou de SOS Médecins pour se rendre compte des gens qui ont fait appel à eux. Et puis, ensuite, vous prenez les statistiques hospitalières… ».
Pascal Praud, incrédule face à ces arguments, souhaite apporter son témoignage : « En ce moment [en février 2023, ndla], par exemple, dans l'entreprise, il n’y a pas un cas de Covid, il n'y en a pas ! Alors qu'en 2020, j'étais avec des gens, j’étais cerné de gens qui avaient le Covid ! ».
Cette observation, le journaliste n’a pas été le seul à la faire. Pierre Chaillot va donc lui expliquer pourquoi, en comparaison avec 2023, davantage de personnes se sont retrouvées en arrêt maladie au sein des entreprises à cause du Covid en 2020.
Pierre Chaillot : « Oui, il n’y a plus de cas de Covid [en 2023, ndla] puisqu'on a arrêté de faire [des] jours de carence lorsqu'on était “covidé”. Donc oui, il y avait tout un tas de cas de Covid pendant très longtemps… À partir du moment où c'était gratuit de se faire faire un test et qu'en cas de test positif, on avait le droit à une semaine de congés – cinq jours de carence – et qu'en plus, on n'était plus obligé de faire une dose supplémentaire de vaccin. Il y avait tout un tas de candidats qui allaient se faire tester… ».
En somme, le statisticien considère que la multiplication des tests PCR hypersensibles a été l’occasion pour un nombre important d’individus de bénéficier de jours de congé sur le seul principe que, malades ou non, ils avaient été détectés positifs.
En novembre 2021, lors d’un entretien avec FranceSoir, Laurent Toubiana, épidémiologiste et chercheur à l’INSERM, également auteur de la postface du livre de Pierre Chaillot, s’interrogeait déjà sur cette nouvelle manière de compter ce nombre impressionnant « d’infectés asymptomatiques » : « D'habitude, pour caractériser une épidémie, on regarde le nombre de malades et de morts que génère cette épidémie. Aujourd'hui, on a changé de paradigme. On décide qu'une épidémie, c'est le nombre de personnes testées positives à une trace d'un virus ».
Une observation à mettre bien évidemment en résonance avec la nouvelle définition du mot « pandémie » proposée par l’OMS depuis 2009, où la mention relative au nombre de morts a justement été supprimée pour ne plus évoquer qu’une simple « épidémie de malades qui survient quand il y a plus de cas que la normale ».
En somme, grâce à l’utilisation de ces tests hypersensibles engendrant la détection d’une multitude de cas asymptomatiques, les autorités sanitaires françaises et internationales ont tout bonnement permis à l'épidémie de Covid de conserver son titre de « pandémie ».
(Ndla : Étudiez ce rapport du réseau Sentinelles dont parle Pierre Chaillot. Ce système national est composé de médecins généralistes et de pédiatres qui transmettent les données de santé des patients venus les consulter. Un mode opératoire qui permet une surveillance continue des indicateurs de santé observés dans leur cabinet. Lisez le point 8.2.1, dont la figure 8.5, ainsi que les tableaux 8.4 et 8.6, pages 40 et 41, pour prendre conscience de la faible proportion de patients ayant consulté leur docteur à cause du Covid en 2020 en comparaison avec les autres maladies respiratoires)
- Wolf Wagner, journaliste indépendant.
Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour découvrir la suite de cet entretien entre Pierre Chaillot et les journalistes de CNEWS.