Chronique N°84 - "Martin Hirsch et Olivier Véran veulent aussi emmerder les non-vaccinés. Une faute impardonnable !"
CHRONIQUE — Il nous faut revenir sur la remarquable étude britannique passée inaperçue, qui contredit la propagande gouvernementale française et innocente totalement les non-vaccinés, qui n’ont rien de « super-contaminateurs ». Elle a mis en évidence la complète inefficacité des vaccins à ARN messager à réduire les transmissions virales. Un talon d’Achille qui se voit comme le nez au milieu de la figure en ces temps de variant Omicron si transmissible. De facto, le passe vaccinal, mais aussi, il ne faut pas les oublier, l’obligation vaccinale des soignants, tellement injuste, deviennent absolument inutiles sur le plan sanitaire. Les soignants, lorsqu’ils ne sont pas vaccinés, ne transmettent pas plus, ni moins, que les pleinement vaccinés. Cette obnubilation vaccinale est absurde. Tout a commencé lorsque les stratèges (Victor Fabius, McKinsey & Company ; Pr Alain Fischer ; Pr Arnaud Fontanet, Institut Pasteur, Pr Brigitte Autran et autres professionnels de santé du Conseil d’Orientation de la Stratégie Nationale (ici), sans oublier la Commission Technique des Vaccinations de la HAS (ici) présidée par le Pr Elisabeth Bouvet) ont franchi la ligne rouge de la vaccination des seules personnes fragiles pour viser la vaccination totale et continuelle. La médecine qui en fait trop !
Au passage, les conflits d’intérêts (sous-) déclarés dans la base de données si mal nommée « Transparence Santé » pour les professionnels de santé membres du Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale :
Pour Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez, tous deux membres du « Conseil Scientifique », et salariés de l’Institut Pasteur, je me permets de rappeler à quel point cette institution est inféodée aux firmes pharmaceutiques qui l’abreuvent de subventions et donations sonnantes et trébuchantes. Voici pour mémoire ce qui avait été déclaré dans la base transparence santé entre les premiers semestres 2015 et 2020 :
Dans ma chronique N°82 (ici) publiée le 16/01/2022, j’avais scruté en vain les derniers avis du Conseil scientifique pour y trouver cette fameuse étude anglaise. Je viens d’examiner les deux derniers avis, celui du 19/01/2022 (ici), puis celui du 21/01/2022 (ici). Pas plus que les avis précédents publiés postérieurement au 28/10/2021, date de publication du travail anglais, vous ne trouverez référence à ces résultats inavouables pour notre exécutif qui se réfugie dans le mensonge !
Alors aujourd’hui je vais mettre les points sur les « i ». Ou bien les experts de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), de l’Institut Pasteur, du Conseil Scientifique, sont parfaitement incompétents, ou bien ils nous cachent sciemment la vérité.
Ni l’AP-HP, ni l’Institut Pasteur, ni Santé Publique France n’ont été capables de sortir une étude aussi sérieuse
Ci-dessous la traduction avec l’aide de DeepL du texte introductif surligné en jaune dans l’encadré ci-après :
« Nous rapportons ici les données d'une étude réalisée au sein la communauté britannique, qui visait à mesurer la transmissibilité et la contagiosité au COVID-19 chez les cas contacts de nouveaux cas confirmés COVID-19 (étude « ATACCC »). Lesquels ont fait l'objet d'un échantillonnage épidémiologique longitudinal quotidien des voies respiratoires supérieures, avec collecte de données cliniques et épidémiologiques associées. Nous avons cherché à quantifier la transmission dans les ménages du variant delta et d'évaluer l'effet du statut vaccinal sur le risque de contamination des cas contacts, en incluant (1) les ménages avec des contacts et des cas index non vaccinés et (2) des ménages avec des contacts entièrement vaccinés et des cas index entièrement vaccinés ».
En quoi a donc consisté cette étude inédite ? La première ayant mesuré la transmission et la charge virale selon le statut vaccinal des cas confirmés covid-19 et de leurs cas contacts. Précisons d’emblée que ce travail a bénéficié d’un financement public du « National Institute for Health Research » et que les prélèvements (nez et gorge) ont été acheminés le jour même à Public Health England (équivalant anglais de Santé Publique France), qui a réalisé les PCR.
Entre le 13 septembre 2020 (période ou sévissait le variant alpha, le plus meurtrier au Royaume-Uni), et le 15 septembre 2021 (période delta), 602 cas contacts de 471 nouveaux cas contaminés confirmés covid-19, ont permis de réaliser 8.145 écouvillonnages nasopharyngés quotidiens sur 14 à 20 jours consécutifs chez le même cas (confirmé ou cas contact).
L’interprétation des résultats par les auteurs de cette étude admirable, est sans appel pour l’exécutif français, du ministre Véran, en passant par le Premier ministre Castex et jusqu’au chef de l’État Emmanuel Macron, qui devraient tous faire leurs excuses aux non-vaccinés qu’ils ont fustigés sans fondement, supprimer l’odieux passe vaccinal et lever franchement le pied sur les vaccins ARN messagers désormais obsolètes contre le variant Omicron :
« Les personnes entièrement vaccinées souffrant d'infections pernicieuses au covid-19 [1] ont une charge virale maximale similaire à celle des cas non-vaccinés et peuvent transmettre efficacement l'infection dans les foyers, y compris à des contacts entièrement vaccinés ».
[1] variants alpha et delta
Le 27 janvier 2022, France Info relayait sur son antenne (ici) les propos polémiques tenus la veille sur France 5 par le Directeur Général de l’AP-HP, Martin Hirsch.
L’Animateur radio Edouard Marguier « Et nous reviendrons sur la polémique déclenchée par le patron des Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, qui s’interroge sur le maintien du remboursement des soins pour les personnes non-vaccinées contre le covid ». Après un jingle, Edouard Marguier « Faut-il dérembourser les soins des personnes non-vaccinées contre le covid. Le Directeur l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris s’interroge profondément sur cette question. Martin Hirsch qui a même déclenché la polémique hier sur France 5 ».
Martin Hirsch « Est-ce que quand la vaccination est gratuite et quelle est d’intérêt collectif [2] et qu’elle a un impact sur les autres [3] est-ce que, on doit avoir le refus de la vaccination gratuite, la demande des soins gratuits, de hurler quand on met des passes vaccinaux [4] etc… Je pense qu’il y a un moment où ça peut donner une sorte d’incohérence. Donc, se poser la question de savoir si en général, le fait, de, euh, quand une prévention, un instrument de prévention gratuit est disponible, y renoncer. Est-ce que on y renonce sans en porter aucune des conséquences ou est-ce que, effectivement on allie le fait que l’on tend la main pour soigner, mais on dit il y a aucune raison qu’il n’y ait pas de conséquences alors qu’il va y avoir des conséquences sur les autres patients qu’on n’aura du mal à soigner ».
[2, 3] Cette idée que lorsqu’on se vaccine avec les vaccins à ARN messager, on protège les autres, elle a volé en éclat avec l’étude anglaise ! Il n’y a pas de bénéfice collectif à vacciner avec un vaccin qui ne stoppe pas les transmissions virales !
[4] Monsieur Hirsch, lorsque l’on viole le code de santé publique et la Loi des Malades, dite « Loi Kouchner » de mars 2002 (Consentement libre et éclairé ; Droit du patient d’accepter ou de refuser un soin, une prescription, une analyse de laboratoire ; Décision médicale partagée…), alors oui il y a de quoi hurler. Ne vous en déplaise !
Edouard Marguier « Martin Hirsch, Directeur de l’AP-HP sur France 5. Pour l’immunologue Jean-François Eliaou également député LREM de l’Hérault, un déremboursement des soins pour ceux qui ne sont pas vaccinés, c’est tout simplement inenvisageable ».
Dr Jean-François Eliaou « Je pense qu’il hésite beaucoup, il s’interroge beaucoup. Moi, je ne m’interroge pas. Les soins sont gratuits. C’est la tradition française, la déontologie. Comme médecin, je ne me pose même pas la question. Je crois que lorsque l’on a, et j’ai voté pour le passe vaccinal, bien entendu, et je suis favorable au passe vaccinal bien entendu [5]
[5] Est-ce uniquement par discipline pour ne pas désavouer Emmanuel Macron ? Quels sont vos arguments et preuves sur l’utilité sanitaire du passe vaccinal, en particulier contre Omicron ? Personnellement, je n’en vois pas. Je ne vois que des conséquences néfastes. Vous y avez réfléchi ? On se le demande sérieusement…
Dr Jean-François Eliaou « Mais, il s’agit de mesures que l’on prend chez des personnes qui refusent d’être vaccinées [6]. Je dirais, c’est des mesures de la vie quotidienne. Lorsqu’ils tombent malades, euh, c’est l’hôpital, c’est le soin pour tout le monde et on ne se pose pas la question ».
[6] Le Dr Eliaou, peut-il simplement imaginer que l’on puisse avoir d’excellentes raisons de ne pas se faire vacciner ? En particulier quand on est jeune, sans fragilité, en bonne santé. Jeune et immunocompétent, on peut l’être jusqu’à 80 ans. Pas à tous les coups bien entendu. La moitié des 80 ans et plus, présentent une immunité précaire. Revoir l’étude publiée dans la revue Nature et menée par l’équipe de l’immunologue de l’université de Cambridge, Ravindra Gupta, dont je parle dans ma chronique N°69 (ici). Le Dr Eliaou, a-t-il entendu parler du « juste soin ». Ou bien fait-il partie des adeptes de la médecine qui en fait trop. Le juste soin c’est la médecine qui fait appel à des décisions médicales proportionnées et personnalisées selon les problèmes de santé de chaque individu, plutôt que le principe de précaution, qui lui pousse à la surmédicalisation, mais aussi à son corolaire, la sous-médicalisation. Mais c’est plus fréquemment l’excès de médecine à laquelle on assiste, avec sa cohorte d’événements indésirables et de surcoûts pour la collectivité. Je veux parler des surdiagnostics, des surtraitements qui ont fait légions dans notre pays pendant cette pandémie. La sur-vaccination de toute la population française ambitionnée par les stratèges et l’exécutif en France en est un exemple remarquable ! J’étais et je suis encore évidemment partisan de vacciner uniquement les fragiles, les seuls pour lesquels un rapport bénéfice risque, même incertain, peut être envisagé. Point barre. Les médecins ont le droit et même le devoir de réfléchir quand-même… Le Dr Eliaou se souvient-il seulement que nous avons un Code de la Santé Publique et une Loi des droits des malades qui ont sanctuarisé le consentement libre et éclairé, la décision médicale partagée et le droit le plus élémentaire pour tout patient à accepter ou refuser une prescription médicale, un soin, un examen…Évidemment, quand on est englué dans un parti politique comme LAREM, on se doit d’obéir, mais pas de réfléchir ! Il est surprenant de voir que la droite libérale, les socialistes (qui étaient même partisans de l’obligation vaccinale, le comble de la bêtise), aient voté ce passe vaccinal aussi inutile sur le plan sanitaire qu’injuste à l’égard des victimes toutes désignées des non-vaccinés. C’est absurde. Pardonnez-moi, mais je n’en peux plus de l’incompétence des députés, pourtant surreprésentés en médecins, pharmaciens, sur les bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat. Mais, qu’est-ce qu’ils ont dans la tête ?
Dr Jean-François Eliaou « Alors peut-être que Monsieur Hirsch, qui n’est pas médecin [7] se pose la question. Moi, en tant que médecin, je ne me pose pas la question. J’accepte, je soigne et on ne discute pas. Parce qu’effectivement, lorsque on lui a posé la question de savoir alors à ce moment-là, les personnes qui fument, les personnes qui boivent, etc…, etc…, qu’est-ce que vous en faites ?… »
[7] Martin Hirsch est un énarque, de la même veine que Macron, Castex, Philippe, Attal… Ils manquent tous de culture médicale, le « Principe de précaution qui les obnubile n’est pas de la médecine, ou plutôt on peut le considérer comme une forme paroxystique de médecine qui en fait trop, et ce n’est pas bon. Et même si ce sont de « beaux parleurs », inégaux dans l’éloquence, ils manquent singulièrement de capacité d’analyse pour gérer une pandémie…
Marie Bernardeau, animatrice radio, qui menait l’interview « Ou quelqu’un qui a un accident de voiture et qui n’a pas mis sa ceinture, on ne lui demande pas de payer plus ».
Dr Jean-François Eliaou « Par exemple. Qu’est-ce que. Et donc là, il est très, très embêté pour répondre, parce que, effectivement, il n’y a pas de réponse. Il y a simplement, la prise en charge, évidemment, je dirais, à l’aveugle, mais les personnes qui viennent, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur religion, quels que soient leurs habitudes. Et donc, moi, pour moi, il n’y a pas de soucis. Puis dernière chose, quand-même que je voudrais dire. C’est qu’effectivement, si on se pose la question. Moi, c’est pas du tout l’orientation du pays dans lequel j’aime vivre, hein. Donc, c’est clair, hein, Donc, je suis assez remonté là-dessus. Il y a également la possibilité de recours. Pourquoi on n’a pas été vacciné ? De contentieux, euh. Donc, les personnes viendront, ben voilà, je n’ai pas pu me faire vacciner parce que je n’ai pas eu le temps de me faire vacciner ou parce que je n’ai pas trouvé de rendez-vous. Donc, vous imaginez la complexité de la situation. Donc, pour moi, la situation est extrêmement simple, les personnes qui sont malades doivent arriver à l’hôpital et doivent être soignées évidemment, sans aucun problème ».
Marie Bernardeau « Plus largement, est-ce qu’il ne faut pas aussi comprendre dans les propos de Martin Hirsch, de, la question de faire subir les conséquences de son choix à un non-vacciné [8], au-delà du soin, finalement ? ».
[8] Si Madame Bernardeau avait eu vent de l’étude anglaise, elle n’aurait pas formulé sa question de cette manière. Elle aurait dû au contraire poser la question « Martin Hirsch ne fait-il pas une erreur en parlant des conséquences du choix de ne pas se faire vacciner, puisqu’une étude anglaise de bonne qualité a montré que les non-vaccinés et les pleinement vaccinés, transmettent le virus de la même façon ? » Les journalistes ou plutôt la rédaction, la cellule de décryptage, de France Info ne font pas leur boulot ! France Info, non, ce n’est pas la « juste information » comme on peut l’entendre fréquemment dans l’un de ses spots publicitaires. Revoir ma chronique N°72 « France Info, la radio qui voulait laver plus blanc que blanc l’info covid ! » (ici)
Dr Jean-François Eliaou « Bien entendu. Non, non, mais bien entendu. C’est évidemment une question tout à fait, tout à fait légitime [9] ».
[9] Alors, absolument pas. Lorsque l’on a connaissance de l’étude anglaise, cette question n’est plus légitime. En effet, dès lors que les non-vaccinés qui contractent le virus, ne transmettent pas plus que les pleinement vaccinés (deux ou trois doses, bientôt quatre peut-être), il n’y a pas de différence entre les vaccinés et les non-vaccinés (Revoir en début de chronique la magistrale démonstration apportée par l’étude britannique). D’autant que l’étude anglaise a été conduite en période variant Alpha et variant delta, et que l’énorme vague du variant Omicron n’a en rien été ralentie par la couverture vaccinale de 90% en France pour les 12 ans et plus. D’ailleurs, si les deux fabricants de vaccins ARN messager, Pfizer et Moderna, croyaient encore à une quelconque efficacité vaccinale contre les formes symptomatiques ou sévères du variant Omicron, pourquoi donc auraient-ils annoncé à 48 heures d’intervalle avoir démarré des essais cliniques portant sur de nouveaux vaccins ARN messager ciblant Omicron ? [10, 11] Le Dr Jean-François Eliaou manque un peu de jugeote quand-même. Pourtant, c’est un immunologue. Il réfléchit ou bien est-il devenu un « politique » comme les autres ? Pourquoi bon-sang, a-t-il voté cet immonde passe vaccinal sans utilité sanitaire et injustement discriminatoire à l’égard des non-vaccinés. Ne nous rabâche-t-on pas les oreilles depuis quelque temps pour faire passer le message que l’immunité naturelle est plus puissante que le vaccin ?
[10] Le 25 janvier 2021, au fil info de 14h30, France Info annonçait le lancement par Pfizer d’une étude clinique randomisée évaluant l’efficacité d’un nouveau vaccin contre le variant Omicron
[11] Le 27 janvier 2021, sur France Info (ici), Edouard Marguier « Vous écoutez France Info, il est 15h30, voici Valentine Letesse pour l’info », jingle, puis Valentine Letesse « De son côté, Moderna lance de nouveaux essais cliniques pour concevoir une dose de rappel de son vaccin contre le covid, visant spécifiquement le variant Omicron ». Gageons qu’il faudra bien attendre 3 ou 4 mois pour disposer des résultats et davantage pour leurs autorisations de mise sur le marché délivrées par l’EMA (agence européenne du médicament) et après avis de la Commission Technique des Vaccinations de la HAS. Pendant tout ce temps va-t-on continuer à multiplier les rappels avec des vaccins obsolètes, fussent-ils à ARN messager, qui ont perdu toute efficacité contre Omicron ? Faudra-t-il tromper les Françaises et les Français en leur promettant une efficacité vaccinale maintenue afin d’honorer coûte que coûte les commandes monstrueuses passées par l’Union Européenne à Pfizer et Moderna ? Encore des mensonges d’Etat en perspective…
Dr Jean-François Eliaou, (ici) poursuivant son propos à 3:21 de l’enregistrement audio « Et c’est la question que l’on se pose, et sur laquelle nous avons répondu, nous, euh, les députés de la majorité, le gouvernement, en disant qu’il y avait une responsabilité, je dirais, euh, citoyenne [12]. Bien entendu, parce que lorsque vous êtes contaminé, vous pouvez être contaminant [13]. Bien entendu. Et que la vaccination, et le passe vaccinal est un élément non seulement de protection de soi-même, mais des autres [14]. Ça évidemment. Bien entendu. Et lorsque, on met en place le passe vaccinal, on empêche les gens d’aller et venir dans des endroits, et c’est déjà des mesures privatives de liberté importantes. Mais, euh, il ne s’agit pas d’aller jusqu’au soin. C’est une étape qui n’est pas incluse dans la réflexion, en tous cas la mienne, que j’ai menée et qui n’est pas imaginable [15].
[12] Quelle responsabilité citoyenne, quand vaccinés et non-vaccinés sont égaux en matière de transmissibilité du virus ? Ils réfléchissent ces députés ? Ce n’est pas sérieux ! C’est une lourde erreur d’avoir voté ce texte liberticide et sans utilité sanitaire ! Il est vrai que personnellement je n’ai jamais vu de débats argumentés et contradictoires, que ce soit à l’Assemblée nationale ou au Sénat, dans les hémicycles ou en commission. Jamais ! Triste démocratie bancale
[13] Non, mais il faudrait lui donner le prix Nobel de médecine à cet immunologue député LAREM, pour cette découverte… On voit bien qu’il n’a pas lu l’étude anglaise. A sa décharge, le Conseil Scientifique non plus ne l’a pas lu. Faut remettre encore les points sur les « i ». On vous démontre par A + B que les pleinement vaccinés et les non-vaccinés transmettent de manière identique le virus. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? Une étude que les bras cassés de l’AP-HP, de l’Institut Pasteur, ou de Santé Publique France ont été incapables de mettre sur pied dans notre pays, classé 1er il fut un temps par l’OMS pour son système de santé. Lamentable… Il est en ruine après 2 ans de pandémie notre système de santé à la française…
[14] Ce n’est pas vrai, les autres ne sont pas plus protégés contre la transmission des non-vaccinés que des pleinement vaccinés. Qu’attendez-vous pour lire cette remarquable étude ? Plutôt que de dire des bêtises ?
[15] Encore heureux ! Il ne manquerait plus que ça !
Edouard Marguier « Jean-François Eliaou, député LREM de l’Hérault avec Marie Bernardeau, sur France Info ».
Par curiosité, j’ai examiné les conflits d’intérêts déclarés par les firmes de la santé pour le Dr et député Jean-François Eliaou. Avec seulement 3 avantages perçus, aucune convention signée et aucune rémunération, on ne peut pas dire que ce sont ses liens d’intérêts qui sont à l’origine de son adhésion au passe vaccinal et sans doute à l’obligation vaccinale des soignants, ainsi qu’à une croyance crédule dans le maintien de l’efficacité vaccinale contre Omicron. C’est assurément son incapacité à bien s’informer, à être entouré de bons conseillers indépendants et compétents, par manque de temps ou de curiosité, ce sont d’éventuelles difficultés linguistiques (la quasi-totalité des publications médicales est en anglais), une formation insuffisante à l’analyse critique des publications médicales… Et aussi au manque cruel de débats argumentés et contradictoires dans l’hémicycle et en commissions qui expliquent que ses analyses soient totalement erronées.
Ce jeudi 27 janvier 2022, la radio d’information continue poursuivait son programme en abordant le contexte épineux du contrôle des schémas vaccinaux des professionnels de santé par les directeurs d’établissement hospitaliers ou médico-sociaux en période de forte incidence d’Omicron. À retrouver à 4:10 de l’enregistrement audio (ici). Il est important de ne pas oublier l’infame obligation vaccinale avec suspension des « récalcitrants » imposée si injustement par un exécutif d’une rare incompétence aux professionnels de santé.
Edouard Marguier « Le covid encore, avec le casse-tête cette fois des directeurs d’hôpitaux et d’EHPADs. Ils doivent récolter pour dimanche les attestations de doses de rappel pour des 2.700.000 personnes qui travaillent dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite. Tous les agents devront en effet avoir eu leur dose de rappel de vaccin anti-covid dans un délai de 7 mois après la dernière dose à l’automne dernier. Elles avaient déjà dû présenter un schéma vaccinal initial complet. En pleine vague Omicron, le moment est plutôt mal choisi, selon certains directeurs d’hôpitaux, Solenne Le Hen » [16].
[16] Non mais, non seulement le moment est mal choisi, mais les vaccins ARN messager étant devenus obsolètes face au variant Omicron. Dès lors, il ne faudrait plus vacciner. Il faudrait plutôt d’urgence abolir l’obligation vaccinale des soignants, inutile, ridicule, discriminatoire, puisque comme dans la population générale, les soignants non-vaccinés qui contractent le covid, ne transmettent pas plus le virus que des soignants pleinement vaccinés. Enseignement de cette formidable étude anglaise qui décrédibilise complètement les actuels vaccins à ARN messager !
Solenne Le Hen « A l’hôpital de Roubaix, la direction n’a récupéré ces derniers jours que la moitié des attestations de doses de rappel de vaccins de ses agents et ça se comprend. Dans les services, les soignants et les cadres sont débordés par l’épidémie, estime Maxime Morin, le directeur de l’hôpital, également membre du syndicat des directeurs SYNCASS-CFDT » (ici).
Maxime Morin « Ça tombe pas à un très bon moment. Ça tombe dans un délai qui est très court, alors que les établissements sont percutés par une vague qui nous occupe beaucoup et on a beaucoup de choses à gérer sans que s’ajoute cette problématique. Dans les conditions qui n’ont pas eu l’occasion d’être extrêmement explicitées. Puisqu’on n’a toujours pas les textes d’application ».
Solenne Le Hen « Comme rien n’est facile, l’établissement va devoir faire le décompte de ceux qui ont eu la dose de rappel et de ceux qui n’ont pas pu, car ils ont été contaminés récemment ».
Maxime Morin « On a beaucoup d’absences tous les jours qui nous arrivent. De gens qui sont covid, là, cette semaine, euh, hier. Et on va avoir sans doute beaucoup de certificat de rétablissement ».
Solenne Le Hen « Et dans un peu plus de deux semaines, rebelotte, le 15 février, la dose de rappel ne sera plus obligatoire dans les hôpitaux et EHPADs 7 mois après la dernière injection, mais 4 mois [17]. Après, il va donc falloir revérifier que toutes les attestations et les justificatifs, sont bien à jour ».
[17] Non mais bientôt il faudra faire un rappel toutes les semaines…L’exécutif s’obstine à vouloir de plus en plus emmerder les non-vaccinés… C’est qu’ils vont en avoir des tonnes de doses de vaccins obsolètes à mettre à la benne. L’État français, l’Union européenne, ont-ils eu la sagesse de prendre une assurance contre cette obsolescence programmée (ou pas) ?
Edouard Marguier « Reportage de Solenne Le Hen, spécialiste santé à la rédaction de France Info ».
Nous allons nous intéresser maintenant à la troublante interview, accordée par le Pr Emmanuel Hirsch, le 27 décembre 2021 sur France Info (A retrouver dans son intégralité : ici). Nous sommes seulement deux jours avant l’audition d’Olivier Véran devant la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, et près d’un mois avant que le passe vaccinal n’entre en vigueur (24 janvier 2022).
Frédéric Carbonne, animateur radio sur France Info « Les réflexions qu’on vient d’entendre dans la bouche de New Yorkais, nos droits, nos libertés, elles se posent de la même manière en France ? Voici la réflexion d’Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale à l’Université Paris-Saclay [18]. Le passe vaccinal qui remplacerait le passe sanitaire. Quels enjeux éthiques. Il était l’invité de France Info ce matin ».
[18] Curieusement, bien que Professeur d’éthique médicale et Directeur de l’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France, Emmanuel Hirsch n’est ni médecin, ni professionnel de santé. Après avoir dirigé une fabrique de porcelaine du Berry, des études de philosophie (thèse de doctorat consacrée à l’éthique médicale soutenue en 1988), il intègre France Culture comme producteur de 1983 à 1998 (Source : Wikipédia : ici)
Pr Emmanuel Hirsch « La situation qui m’inquiète, ce qui me rassure c’est, euh, l’adaptation aujourd’hui des mesures qui vont être des mesures politiques difficiles, délicates. Vous savez que la philosophie du gouvernement c’est la progressivité [19], la prudence et la vigilance et il n’y a pas d’attentisme possible. C’est en quelque sorte Omicron aujourd’hui qui marque le LA [20],
[19] Elle est où la progressivité dans l’emmerdement des non-vaccinés, alors que ces derniers, et c’est désormais un fait scientifique inébranlable, ne transmettent pas plus le virus que les pleinement vaccinés. Mais évidemment, Emmanuel Hirsch, vous n’êtes pas médecin et donc, on ne peut vous accabler de ne pas avoir pris connaissance de l’étude remarquable conduite en Angleterre, publiée dans les derniers jours du mois d’octobre 2021, et dont il est question un peu plus haut dans cette chronique
[20] Oui c’est Omicron qui mène la danse, le gouvernement, lui, est à la ramasse.
Pr Emmanuel Hirsch « Donc, premier point, euh, je pense que d’un point de vue éthique et d’un point de vue politique, ce qui est important c’est d’être cohérent et d’être en cohésion avec l’action gouvernementale qui aujourd’hui s’impose [21].
[21] En quelques mots seulement, on comprend qu’il est viscéralement macroniste, et qu’il est un soutien sans faille du gouvernement.
Pr Emmanuel Hirsch « C’est-à-dire que on n’a pas le choix. Tout le monde préfèrerait qu’on dise que 2022 commence sur de meilleurs hospices, alors qu’on voit qu’on s’inscrit dans une, dans le long terme d’une gestion, qui est une gestion où il faut trouver les bons équilibres. Tout le monde l’a dit. Tout à l’heure j’entendais sur votre antenne Bruno Mégarbane [22], qui évoquait aujourd’hui une réalité aussi à prendre en compte, dans cette évolution du passe sanitaire en passe vaccinale, c’est certaines incertitudes sur l’efficacité de la stratégie vaccinale sur des personnes qui présentent des comorbidités. Pour résumer, euh, ma position par rapport à la question que vous posez. C’est quelque chose qui me semble obligée, mais qui est aussi annonciateur probablement de mesures plus intenses, plus graves ; en fonction de l’évolution de la situation. Et l’acceptabilité de la société a ses limites. C’est là où l’exercice gouvernemental est très délicat ».
[22] Un réanimateur bardé de conflits d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques, les fabricants de matériel médical, les agences de marketing et les instituts de sondage dédiés aux entreprises de la santé (44 avantages perçus, 355 conventions signées avec les industriels de la santé, 193 rémunérations) qui passe plus de temps dans les radios et sur les plateaux TV ou au téléphone avec les agences, que dans son service.
Céline Asselot, journaliste qui conduisait l’interview d’Emmanuel Hirsch « Ça veut dire que vous, vous ne pensez plus au passe vaccinal, mais à la mesure qui sera la mesure suivante, déjà ».
Pr Emmanuel Hirsch « Ben, d’emblée, le passe vaccinal c’était pour moi une manière en quelque sorte d’introduire d’une manière plus acceptable l’obligation vaccinale. Puisque de fait, c’est une contrainte qu’on a acceptée [23]
[23] Parle-t-il pour lui ? Pour ma part, je n’accepterai jamais cette obligation vaccinale déjà en place chez les soignants et c’est une honte. Je le répète pour M. Emmanuel Hirsch. La médecine qui en fait beaucoup trop, c’est celle qui vaccine toute la population. D’ailleurs, ce n’est plus de la médecine, ça s’appelle le « principe de précaution » chers aux énarques. Monsieur Hirsch en est manifestement un adepte. Le juste soin, aurait été de se contenter de vacciner celles et ceux qui potentiellement pouvait en tirer un rapport bénéfice / risque favorable, à savoir les fragiles par leur grand âge ou à cause de leurs comorbidités. Comment un professeur d’éthique médical peut-il méconnaître le Code de la Santé Publique et la Loi des droits des malades, dite Loi Kouchner (Bernard) qui ont gravé dans le marbre le consentement libre et éclairé et le droit de chaque patient à accepter ou à refuser une prescription, un soin, un acte… Comment un professeur d’éthique médical peut-il ignorer le concept si précieux de la médecine fondée sur les preuves ? J’invite Emmanuel Hirsch à lire mes chronique N°67 « Obligation vaccinale anticovid, une hérésie médicale » (ici) et N°71 « L’obligation vaccinale chez les soignants viole le Code de Santé Publique » (ici).
Pr Emmanuel Hirsch « Le gouvernement a pour lui le résultat tout à fait exceptionnel de la campagne de vaccination, puisque la société française y a adhéré, a compris les enjeux [24]
[24] Un drôle de professeur d’éthique qui s’émerveille devant la couverture vaccinale obtenue en France, mais qui n’a même pris conscience que le plus important, c’est le résultat sur la santé des Françaises et des Français. Quel est-il ? Il faut réfléchir un peu Professeur… 90% des 12 ans et plus vaccinés et des millions de contaminations à Omicron. Vous appelez cela un résultat « exceptionnel » ? 532 décès par millions d’habitants en France par rapport à la Suède, cela signifie que si la France avait agi comme la Suède, nous aurions pu éviter 35 000 morts. Est-ce cela que vous qualifiez de résultat exceptionnel ? (Voir ma chronique N°82 (ici) au niveau du commentaire [55]). Pourtant, la Suède avec 73,9% de sa population totalement vaccinée, est en retard sur la France (76,4%) (Source : site Eurovaccination : ici). En revanche, la Suède n’a pas confiné pendant 8 semaines en mars 2020, ni fermé ses entreprises, écoles, restaurants, cinémas, théâtres, commerces « non-essentiels. Elle n’a pas imposé le port du masque. Elle s’est d’emblée engagée à ne mettre en place que des mesures qui avaient prouvé leur efficacité. Un excellent principe ignoré de notre exécutif…
Le Pr Emmanuel Hirsch, dit tout et son contraire. A 3:08 de l’enregistrement audio (ici), il déclare « Pour répondre d’un point de vue éthique que dans le parcours de ce que le gouvernement propose aujourd’hui, on n’a pas véritablement le choix. La vraie question, c’est ce passe, euh, qui pour moi est un passeport en quelque sorte, vaccinal, va quand même confronter chacun à une forme d’inquiétude, dans la mesure où on n’a pas le sentiment que le bouclier vaccinal est l’arme absolue [25]
[25] Il faudrait savoir ?
Plus loin dans l’interview (A 3:51 de l’enregistrement audio) Emmanuel Hirsch passe encore la brosse à reluire à l’exécutif « Et personne aujourd’hui n’a véritablement la réponse la plus adaptée. On s’adapte. Voilà. Et c’est pour ça, que d’une certaine manière je trouve que la position des politiques aujourd’hui, en tous les cas du gouvernement, est courageuse. Et il faut qu’on soit aussi capable de solidarité par rapport à ce mouvement indispensable ».
Céline Asselot « Il n’y a pas un paradoxe, euh tout de même, de mettre en place un passe vaccinal, vous évoquiez une vaccination obligatoire déguisée, au moment où justement, on s’interroge sur le fait que la vaccination soit suffisante ? »
Pr Emmanuel Hirsch « C’est la limite de l’exercice. Et ma crainte, euh, profonde, c’est que malheureusement, la montée en puissance d’Omicron, nous saisisse en quelque sorte, et nous soumette un nouveau défi. C’est de considérer que la réponse vaccinale n’est pas, euh, la réponse exclusive. C’est pas la martingale [26]
[26] Ce Professeur d’éthique médicale est un suiveur qui ne fait qu’épouser la propagande gouvernementale sans la moindre critique et sans même de curiosité. Le 1er décembre 2021, soit plus de 3 semaines avant l’interview d’Emmanuel Hirsch, alors que je préparais ma chronique N°80 « Omicron, le nouveau microbe qui affole les hyper-précautionnistes de principe » (ici), voir au niveau de mon commentaire [48], j’avais analysé les données de l’Afrique du Sud et déjà intégré qu’Omicron était certes plus contagieux, mais beaucoup moins létale que le variant delta. Pour ma chronique N°81 « Faut-il encore vacciner contre le delta ou pour un rhume banal (Omicron) ? » (ici), j’avais actualisé les données sud-africaines au 16 décembre et analysé celles du Royaume-Uni (plus d’une semaine avant l’interview d’Emmanuel Hirsch). Juste un peu de curiosité m’avait enseigné qu’Omicron n’était qu’un rhume banal, extrêmement transmissible (données UK) et très peu mortel (données sud-africaines et anglaises). Enfin, pour ma chronique N°82 « Faut-il encore vacciner ? (Suite) » (ici), j’affichais tout de suite la couleur « La question d’ajourner la vaccination actuelle mérite vraiment d’être posée, car face aux coups de butoir d’Omicron, avec une flambée inédite de nouvelles contaminations, il parait évident que la « digue » Comirnaty® (nom de marque du vaccin Pfizer/BioNtech) ait cédé face au nouveau variant ». Mais le Professeur Emmanuel Hirsch, semblait fort hésitant lors de son interview du 27 décembre. Il serait bon qu’il prenne ses distances avec la propagande gouvernementale…Enfin, quel dommage que la journaliste ne l’ait pas interrogé sur l’euthanasie active des résidents dans les EHPADs au stade « asphyxique » d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë, refusés à l’hôpital, avec ce cocktail toxique associant à la morphine une benzodiazépine injectable très sédative (Rivotril® ou Valium® ou Tranxène), concocté par la mal nommée Société française d’accompagnement et de soins palliatifs avec la bénédiction d’Olivier Véran et Edouard Philippe qui avait signé le décret d’application sans cesse renouvelé. Voir mes chroniques N°33 « Combien de morts sur ordonnances dans les EHPADs ou à domicile avec le Rivotril®, à cause du covid et des refus d’hospitaliser ? » (ici) et N°52 « La surprescription des 3 benzodiazépines injectables Rivotril®, Valium® et Tranxène®, a coïncidé avec les pics de décès de résidents dans les EHPADs, ce qui interroge » (ici). Un sujet brûlant d’éthique médicale et même un véritable sujet clivant de société
L’appel au moyen d’une vidéo sur twitter le 28 janvier 2022 à 17h38 d’Olivier Véran à la mobilisation pour la vaccination (ici)
Olivier Véran, l’air grave « Ce message est un appel à la mobilisation pour la vaccination. Ce soir vous serez plus de 35 millions à avoir fait votre rappel vaccinal. Ça veut dire 35 millions à avoir un niveau optimal [27] de protection face aux risques de contracter la covid et de développer des symptômes, voire des formes graves, car même avec le variant Omicron, et vous savez qu’il circule beaucoup dans notre pays [28] faire des formes symptomatiques voire des formes graves, est possible. 35 millions, c’est donc beaucoup, mais ce n’est pas encore assez. Nous sommes l’un des pays les plus vaccinés au Monde, à l’heure à laquelle je vous parle, mais 7 millions d’entre vous n’ont pas encore fait leur rappel. Et si c’est votre cas, c’est à vous particulièrement que je m’adresse. A compter du 15 février, les règles en matière de passe vaccinal, vous le savez, vont changer. Jusqu’ici, c’était 7 mois après la dernière injection pour conserver son passe. A partir du 15 février, ce sera 4 mois après la dernière injection. De façon pratique, cela veut dire que si vous avez eu votre dernière injection avant le 15 octobre, au 15 février, si vous n’avez pas fait votre rappel, votre passe ne sera plus actif. Certains d’entre vous se demande si, quand ils ont des symptômes ils peuvent se faire vacciner ? Si vous êtes confirmé pour la covid, vous ne pouvez pas vous faire vacciner tout de suite, mais vous aurez un certificat de rétablissement qui sera valable pour une durée de 4 mois [29]. En revanche, si vous êtes cas contact, vous pouvez vous faire vacciner sans difficulté dans l’un des centres existants sur le territoire national. Chez votre pharmacien, votre médecin, peu importe. Sachez qu’il y a plus de 2 millions de créneaux ouverts à l’heure à laquelle je vous parle et que nous augmenterons l’offre lorsque la demande augmentera et le justifiera. Je compte sur vous. Protégez-vous. Prenez soins de vous ».
[27] Cela veut dire quoi un niveau de protection optimal lorsque l’on dispose d’un fait scientifique parfaitement établi qui démontre que les non-vaccinés qui contractent le virus le transmettent de la même manière que les pleinement vaccinés ? Et que par conséquent, vos vaccins à ARN messager n’empêchent pas la transmission. Un grave talon d’Achille. Il va falloir que vous preniez quand même connaissance de cette étude anglaise magistrale dont il est question au début de ma chronique, sous peine qu’on puisse vous considérer comme totalement incompétent ! Votre expertise au doigt mouillé ? Une modélisation ridicule de l’Institut Pasteur. Vous êtes médecin, vous ne nous prenez pas pour des idiots. J’espère que vous avez une étude clinique bien conduite qui démontre l’utilité de la 3ème dose contre Omicron. Celle faite par Pfizer sous le variant delta n’était déjà pas du tout concluante. Monsieur le Ministre, faites-moi l’honneur de relire ma chronique N°79 « Les dévoiement de la Haute Autorité de Santé à propos de la 3ème dose » (ici). Voir aussi davantage de détails sur cette étude dans ma chronique N°76 « Obnubilation vaccinale et sadisme de la prolongation du passe : La fin ne justifie pas les moyens » (ici), au niveau de ma note [23]. Je me permets de vous rappeler que les résultats de l’étude Pfizer pour la 3ème dose n’ont toujours pas été publiés dans une revue médicale sérieuse avec comité de lecture, mais uniquement dans 2 communiqués de presse Pfizer. Qu’il y avait 10 000 participants âgés de 16 ans et plus (âge médian 53 ans, seulement 23% avaient 65 ans et plus sans aucune autre précision sur la répartition des tranches d’âges des plus âgés) avec un suivi de seulement 2,5 mois et qui recevaient le placebo ou une 3ème dose Pfizer après un délai moyen de 11 mois après la 2ème dose. Nous ne savons pas où a été réalisée cette étude. Le communiqué ne précise pas si comme pour les autres essais Pfizer il ne s’agissait pas d’un véritable « double aveugle versus placebo ». L’efficacité à réduire les contaminations a été estimée à 96% en réduction relative (Une bonne manière d’exagérer fortement les résultats, cela est bien connu). 5 cas symptomatiques seulement dans le groupe vacciné en 3ème dose contre 109 cas dans le groupe placebo. Mais la levée de l’aveugle a pu biaiser le résultat au point de l’inverser. 5 cas positifs confirmés RT-PCR et 109, cela fait 114 cas. Pour avoir une inefficacité totale contre delta, il aurait fallu avoir 57/57 dans chaque groupe. Il suffirait que seulement 6 participants sur mille ayant eu des symptômes dans le groupe vacciné et sachant qu’il avait bien reçu le vaccin et pas le placebo, ne se soient pas fait tester, croyant avoir été contaminé par un autre virus (grippe, rhinovirus, métapneumovirus, coronavirus banal). Dans les autres essais Pfizer (par exemple, le premier effectué chez 44 000 participants), il a été rapporté que les vaccinés ont consommé nettement plus d’antipyrétique (type paracétamol), ce qui a pu masquer des symptômes comme la fièvre ou des douleurs, et les inciter à ne pas se faire tester (Relire aussi les publications de Peter Doshi, le rédacteur adjoint de British Medical Journal, la revue médicale la plus sérieuse et la plus réputée, le 4 janvier 2021 (ici), ainsi qu’une clarification complémentaire du 5 février 2021 (ici). Revoir aussi la très instructive vidéo de l’interview sur FranceSoir du Dr Michel de Lorgeril, qui a révélé que les essais conduits par Pfizer n’avaient pas été réalisés en « double-aveugle », mais en « observer-blinded », ce qui veut plutôt dire que tous les observateurs, participants, investigateurs, enfants, parents, professionnels qui ont fait les injections, pouvaient parfaitement discerner entre le vaccin (visqueux et légèrement opaque) et le placebo, un liquide parfaitement incolore et transparent (solution de chlorure de sodium isotonique) et que cela a pu biaiser totalement les résultats. A retrouver (ici), particulièrement entre 6 min et 12 min 48 s et même encore jusqu’à 20 min de l’enregistrement vidéo.
[28] Ah bon, c’est bizarre, je croyais qu’on était les plus vaccinés en France. Comment se fait-il alors que la vaccination n’ait en aucune manière freiné les taux d’incidences records que nous avons enregistrés (plus 3.000 nouveaux cas hebdomadaires pour 100.000 habitants dans le dernier Point épidémiologique hebdomadaire national (ici). Mais vous ne les lisez pas ?
[29] Il omet à cet instant de préciser qu’auparavant ce certificat de rétablissement était valide six mois. Encore une méchanceté, et feint d’ignorer que bien évidemment, l’immunité naturel conférée par la contamination au covid-19 et bien plus forte et persistante que celle du vaccin à ARN messager
Pour conclure, l’exécutif plutôt que de s’enfermer dans une stratégie vaccinale forcenée et vouée désormais à l’échec, devrait d’urgence :
- Décréter un moratoire sur la vaccination anti-covid, au moins jusqu’à la publication de résultats vraiment satisfaisants de nouveaux vaccins visant le variant Omicron (encore faudrait-il déjà se poser la question de savoir s’il est utile de développer un vaccin contre un rhume banal),
- Abolir immédiatement le passe vaccinal sans effet sanitaire, discriminatoire et privatif de libertés individuelles,
- Abolir aussi bien sûr l’obligation vaccinale chez les soignants, honteuse parce qu’injuste, scandaleuse et rétablir les contrats de travail des professionnels de santé suspendus pour avoir refusé la vaccination, les indemniser rétroactivement de la confiscation arbitraire et infame de leurs revenus !
- Présenter ses excuses aux non-vaccinés et aux soignants obligés contre leur plein gré de se faire injecter !
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