Covid-19 : sans soin, on survit moins bien

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Pierre Chaillot, Eusèbe Rioché, Sylvain Rousselot*
Publié le 14 juillet 2023 - 09:30
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Covid
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Image par Mohamed Hassan de pixabay.com
"Les vaccins anti-Covid-19 avaient besoin qu’il n’existe aucun traitement alternatif pour s’imposer sur le marché."
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TRIBUNE/ANALYSE - La crise Covid-19 semble derrière nous, mais les règlements de compte se poursuivent. L’IHU de Marseille et son ancien directeur, Didier Raoult, ont été accusés d’avoir effectué des "expérimentations sauvages". Personne n’est dupe, il s’agit toujours de faire payer à l’équipe de Marseille la promotion de l'hydroxychloroquine comme traitement pendant la crise.

Or, les vaccins anti-Covid-19 avaient besoin qu’il n’existe aucun traitement alternatif pour s’imposer sur le marché. Il fallait donc tuer dans l'œuf toute tentative d’apaiser la peur ou de soigner les malades. 

À ce titre, il y a bien une expérimentation qui a été menée à grande échelle en France : celle de ne pas soigner les malades. Grâce à cette expérimentation réalisée en 2020 et 2021, nous savons dorénavant que moins on soigne les gens et plus ils meurent.

De façon très nette, les départements ayant la plus forte baisse du nombre d’hospitalisés sont ceux accusant la plus forte hausse de décès. Dommage pour les participants qui n’étaient pas dans le bon groupe, mais qu’ils se réjouissent, grâce à eux la science progresse.

Effondrement du soin

Le plan blanc maximal a été décrété le 12 mars 2020, vidant les hôpitaux français pour, prétendument, faire de la place pour accueillir le tsunami de malades du Covid–19. Ils ne sont jamais arrivés. Le rapport de l’ATIH sur la Covid-19 à l’hôpital nous montre qu’ils n’ont représenté que 2% des malades sur l’année. C’est insignifiant. Au bilan, l’activité hospitalière totale a chuté de 11% à cause du plan blanc. La situation n’est pas uniforme en France. Le soin a chuté partout, mais certains hôpitaux se sont particulièrement démarqués dans l’abandon de la population. Cela se confirme en observant les statistiques par département.

Sur ce graphique, chaque rond représente un département. Son diamètre représente sa population de plus de 60 ans. Nous avons représenté l’évolution de la mortalité des plus de 65 ans en fonction de l’évolution du recours au soin, 2020 par rapport à la moyenne 2017-2019. La mortalité et le recours au soin sont standardisés par sexe et par âge. La plupart des départements ont une mortalité plus élevée en 2020 qu’en 2017-2019 et tous les départements ont connu un recul du soin en 2020 par rapport à 2017-2019.  La moitié des départements a connu une baisse de plus de 9%. Un quart de plus de 11%. Rappelons, qu’en plus, l’ordre a été donné aux Français de ne pas consulter de médecins non plus. Cela fait très peu de soin apporté aux Français.

On observe que les départements suivent une pente assez nette : moins les Français ont été soignés et plus ils sont morts.

Là où on ne soigne pas, il y a plus de morts

En France, le nombre de décès augmente presque tous les ans du fait du vieillissement de la population. C’est également le cas dans beaucoup de départements, mais en 2020 la situation a été assez inégale. Il y a 96 départements en France métropolitaine. Isolons les 24 départements qui ont le moins soigné leurs patients en 2020, les 24 départements qui ont le mieux maintenu le soin et les 48 départements en situation intermédiaire.

Le centre du rond correspond à la moyenne des départements de la catégorie, la largeur à l’écart-type qui représente la dispersion au sein de la catégorie.


On observe en fait une tendance de ces dernières années. Les départements s’écartent les uns des autres. Dès 2018, les départements en vert et gris augmentent leur nombre de patients soignés à l’hôpital. La population vieillissant, il est logique que la demande en soins augmente. En 2020, la différence est extrêmement marquée. Les départements qui soignent le moins ont en moyenne plus de 10% de baisse de soin par rapport à 2017. Ceux qui soignent le plus accusent toutefois une baisse de plus de 5%.

Du point de vue de l’évolution du nombre de décès, l’année 2020 est révélatrice : ce sont bien les départements qui ont le plus maintenu le soin qui accusent le moins de décès. À l’opposé, les départements qui soignent le moins ont eu le plus de décès.

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Ce résultat  détruit complètement l’histoire racontée de la Covid-19 qui sature les hôpitaux et tue. Si nous avions vraiment connu une grande pandémie mortelle, alors on aurait dû voir : 

-le nombre de patients augmenter en 2020;

-le nombre de décès augmenter le plus dans les départements qui ont le plus de patients.

Dans les 2 cas, on observe exactement l’inverse. 

Géographiquement, les hausses des décès en 2020 ont surtout concerné les départements les plus à l’Est de l'hexagone, la Région Parisienne et la Corse du Sud.

Chacun peut constater la cohérence avec le fait de ne pas soigner. L’exemple Corse est saisissant.

Le putsch de Big Pharma

Cette histoire de Covid-19 a fait entrer la médecine dans une nouvelle ère : celle de la négation de la réalité. Jusqu’à présent, une épidémie était constituée de malades. Or, comme l’ont toujours montré les statistiques du réseau Sentinelles, les malades déclarés comme “Covid-19” ont toujours été parfaitement insignifiants, au regard de ce qui est d’habitude déclaré comme “grippe”.

Pour faire peur aux gens, il a donc fallu sortir du réel et compter les fameux “cas”, à savoir, les personnes ayant un test Covid-19 positif, dont l’écrasante majorité était en parfaite santé. C’est bien le passe sanitaire, puis vaccinal qui a obligé les Français à se tester, et donc a créé tout un tas de tests positifs, sans jamais qu’il y ait suffisamment de malades pour dépasser le “seuil épidémique”.

Big Pharma fait son beurre en faisant peur aux gens, notamment en faisant croire, comme le Docteur Knock, que “tout bien portant est un malade qui s’ignore”. Citons les nombreux travaux des oncologues Nicole et Gérard Delépine, qui discutent, entre autres, du surdépistage des cancers qui rapporte gros en ne sauvant personne.

L’autre pendant du business médical est de réussir à remplacer le “soin” par le “traitement”.

Soigner, c’est appliquer son art médical. Ce n’est pas appliquer une recette, mais être à l'écoute du malade, le considérer comme un être singulier pour lui proposer tout ce que le praticien juge nécessaire pour le soutenir.

Traiter, c'est prescrire un médicament ou un acte précis en fonction d'un diagnostic : une maladie = un médoc. On comprend ici le but des fameux “tests” de dépistage, qui n'apportent rigoureusement rien au patient, mais deviennent le fonds de commerce de l'idéologie allopathique imposée par Big Pharma. Le test impose un unique protocole, chasse gardée de l’industrie et gare au praticien qui s’en écarte. Cette idéologie a été progressivement ancrée dans les usages, d’abord par l’informatisation de l’hôpital, qui a fait rentrer tous les actes médicaux dans des cases au début des années 2000, puis par la tarification à l'acte.

Pour résumer, traiter, c'est un choix mécanique, technique, uniforme. C’est appliquer un algorithme et pourra très bien être remplacé par une machine. Soigner c’est un art pour lequel l’humain est irremplaçable. Il serait peut-être temps que les médecins se réveillent et choisissent leur camp, car leurs jours sont comptés dans ce système.

*Pierre Chaillot, statisticien, auteur de Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels, éditions l'ArtilleurEusèbe Rioché, auteur de Covid-19 : guerre ouverte contre les peuples éditions, éditions Marco Pietteur; Sylvain Rousselot

Covid Chaillot L'Artilleur
  • Retrouvez la version vidéo de cet article, sur la chaîne Décoder l'Éco : 

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