Avis de recherche du Dr Jean-Christophe Perrochon. Y a-t-il encore un médecin à l’Élysée ?
Depuis plusieurs semaines, de nombreux d’observateurs, tant en France qu’à l’international, s’interrogent dans les médias sur l’état de santé d’Emmanuel Macron.
Le rôle du médecin de l’Élysée
Le médecin de l’Élysée est là pour s’assurer de la santé du président de la République. Il doit également publier des bulletins de santé, afin que les citoyens sachent si le Président est en bonne santé ou pas, chose indispensable pour qu'il puisse exercer ses fonctions sans faillir. C’est le docteur Jean-Christophe Perrochon qui en a la responsabilité, responsabilité de la plus haute importance, pour ce médecin-chef de la présidence de la République, et ceci depuis sa nomination en 2014.
Le secret médical et les anciens présidents
Lorsque François Mitterrand était président de la République, le docteur Gubler officiait à ce poste. Les Français n’avaient pas été alertés du cancer de la prostate dont François Mitterrand souffrait : le docteur Gubler s’était bien gardé d'en parler. Évidemment, comme tout citoyen, le président a droit au respect de sa vie privée (article 9 du Code civil), et au secret médical.
Cependant, quand il s’agit du Chef de l'État, qui plus est celui dépositaire de l’arme nucléaire et d’un siège permanent au conseil de sécurité des Nations Unies, l'état de santé est une information d’intérêt général et d’ordre public. C’est à cette fin que les bulletins de santé du Président sont normalement publiés sur le site de l’Élysée.
Sous François Hollande, l’Élysée s’était engagé à publier un bulletin de santé tous les six mois. À ce titre, le Quotidien des Médecins mettait en ligne le 19 février 2015 un article intitulé « Qui peut encore croire les bulletins de santé présidentiels ? » :
« C’est le Dr Jean-Christophe Perrochon, médecin-chef du Service de Santé des armées, responsable de la cellule médicale de l’Élysée, qui va signer « avant la fin du mois, ou courant mars selon les contraintes d’agenda » le nouveau bulletin de santé de François Hollande, indique au « Quotidien » l’entourage présidentiel. Ce sera le quatrième bulletin depuis son élection, après les communiqués publiés en juin 2012, mars 2013 et février 2014. Le président honore ainsi la promesse de campagne qu’il avait faite en déclarant dans nos colonnes qu’il était « important que les Français aient confiance en la capacité de leur président à gouverner » ; il s’était engagé à « donner publiquement et régulièrement » les informations liées à l’état de santé du chef de l’État… ».
Les promesses ne furent pas vraiment tenues, puisque les bulletins de santé s’espacèrent de presque un an, au lieu des six mois annoncés.
Engagé concernant la transparence, Emmanuel Macron ne fait pas mieux : un seul bulletin de santé a été publié par le Dr Perrochon
Le successeur de François Hollande a, lui aussi, promis la transparence. Lors de la campagne présidentielle 2017, un autre article du Quotidien du médecin titrait : « Santé du président : Macron promet de la transparence sur « tout ce qui peut avoir de l'importance ».
En octobre 2018, le même journal s’interrogeait en ces mots : « Transparence ou secret ? La communication sur la santé du président en question ». On peut d’ailleurs y lire cela :
« Dans l’interview donnée au Quotidien du Médecin et parue le 13 avril 2017, le futur président de la République s’était engagé à rendre « publique sans exception et sans hésitation toute information susceptible d’avoir des conséquences quant à (sa) capacité de diriger le pays. » Mais « cette situation ne s’est jamais présentée à ce stade », nous communique le pôle presse de l’Élysée. Voilà pourquoi aucun bulletin de santé n’a été publié depuis son élection. Et pas de publication à attendre jusqu’à nouvel avis. En même temps, pour parler en macronien dans le texte, Emmanuel Macron nous avait bien annoncé la publication de son bulletin de santé : « Je suis en excellente santé, nous avait-il assuré comme nous l’interrogions sur son hygiène de vie, attendez un peu de lire mon premier bulletin de santé ! » (notre édition du 18 avril 2017). On attend… »
Mais, ce n’est pas fini. Autre article, en avril 2022 cette fois, lors des présidentielles : « Santé du président : tous transparents, promettent-ils ». Emmanuel Macron déclarant : « Je m’appliquerai le droit que je reconnais à chaque Français de bénéficier du secret médical. Toutefois, je rendrai publique sans exception et sans hésitation toute information susceptible d’avoir des conséquences quant à ma capacité à diriger le pays. C’est une évidence pour moi. »
Le médecin-chef de l’Élysée est-il donc absent ?
Il n’a en l’occurrence, signé qu’un seul bulletin de santé depuis l’élection de 2017 : celui du 19 décembre 2020 quand il avait le covid.
Étonnant pour quelqu’un qui non seulement fait campagne en promettant « probité et transparence », mais qui en outre utilise ce mot à plusieurs sauces. Comme lors du fiasco au Stade de France où « il promit la transparence ». Emmanuel Macron serait-il clairement obscur ? Il peut vraiment faire bien mieux en termes de transparence. Il l'avait d’ailleurs aussi évoqué en promettant de faire transparence sur le statut de la première dame. C'est bien là une preuve que lorsqu'il ne respecte pas son engagement, il le fait exprès. D'où l'interrogation en ce sens : qu’a-t-il donc à cacher de si « bizarre » pour qu'il ne respecte pas cet engagement de transparence, qu'il refuse même de le respecter ?
Comme médecin-chef de l’Élysée, le docteur Perrochon peut-il ignorer les éléments suivants ?
Faisons un petit état des lieux des diverses déclarations qui prêtent à questionnement, et qui auraient pu ou auraient dû interpeller le médecin-chef de l’Élysée.
En décembre 2022, Emmanuel Macron a affirmé, dans un entretien donné au journaliste Mohamed Bouhafsi, qu’il aurait traversé « une dépression très grave », « faisant à lui seul le travail de tous les ministres et du Premier ministre ».
Alors qu’il était invité sur LCP, ce 28 février 2024, dans l’émission Questions au gouvernement : Le débrief, la députée sortante RN Pascale Bordes s’était demandé si « Emmanuel Macron était sous psychotropes ». L’élue du Gard réagissait à la prise de position d’Emmanuel Macron, qui n’écartait pas l’hypothèse de l’envoi de troupes occidentales à la guerre en Ukraine :
« Quel autre peuple européen est d’accord, avec ça ? (…) Nombre de dirigeants européens se sont élevés, et sont totalement effarés par la prise de position du président français, dont on a l’impression qu’il est en permanence sous certaines substances psychotropes, a confié l’élue. Il devrait arrêter avec ça, c’est manifestement dangereux. »
Rappelons aussi qu’en décembre 2022, le Président assistait au Qatar à la finale de la Coupe du Monde entre la France et l’Argentine. Son comportement ahurissant indigna et inquiéta de nombreux médias, qui en firent leur une. Blast avait d’ailleurs titré « Qatar : l’incroyable indécence d’E. Macron en 7 min chrono » :
« On se demande entre nous un peu ce qu’a bien pu passer par la tête d'Emmanuel Macron." "Il n'a pas du tout compris qu'il n'avait rien à faire là." "On avait l'impression que Dieu se répandait absolument partout." "Une opération de communication grossière" ou "Emmanuel Macron était dans un meeting électoral hier." Suite aux images du Président depuis la demi-finale, le moins qu'on puisse dire, c'est que la quasi-intégralité des réactions ont pointé du doigt la gêne provoquée par l'attitude du président. Une sorte d'union sacrée tous médias confondus, pour pointer du doigt, l'indécence du président de la République, et l'immense malaise que cela a provoqué ».
Apparemment, la question de savoir si Emmanuel Macron use de substances psychotropes, est depuis longtemps prégnante. Un tel usage est médicalement incompatible avec l’exercice des fonctions de président de la République, et dangereux pour sa santé physique et mentale. Si ces points interpellent les médias, comment se fait-il que cela n’attire pas l’attention du médecin ?
À moins que, comme nous le livre un proche du président :
« il n’écoute plus personne et Perrochon est impuissant. »
Le pouvoir peut-il rendre malade ?
Le docteur Sergio Albarello, prédécesseur du Dr Perrochon au poste de médecin-chef de la présidence de la République, rappelait dans une interview donnée à Paris Match en juin 2022 que « l’hubris est une pathologie mentale pouvant toucher des dirigeants politiques ».
Il répondait justement à la question : Le pouvoir peut-il rendre malade ?
« Cette question ne vaut pas que pour les chefs d’État, on peut aussi la poser pour des dirigeants de grandes organisations, de groupes industriels, etc. Surtout pour les individus qui règnent sur des structures fort hiérarchisées, dans lesquelles ils peuvent développer un sentiment de toute-puissance. Les psychiatres ont bien documenté le syndrome d’hubris. Ce trouble du comportement est connu depuis la Grèce antique : le patient perd tout discernement à cause de son orgueil démesuré et se coupe de la réalité, voire de son entourage qu’il se met à mépriser. Il développe aussi une forte arrogance qui influe évidemment sur ses décisions. Ce n’est pas pour rien que les rois absolus étaient autrefois entourés de « fous » qui, par l’humour, essayaient de leur faire passer le ressenti du peuple et leur livraient quelques invitations risquées à l’autocritique. Cela dit, dans mes fonctions, je n’ai pas connu de chef d’État souffrant de ce mal ! ».
Emmanuel Macron perd-il tout discernement à cause d’un orgueil démesuré, et se coupe-t-il par conséquence de la réalité ?
Ces questions sont légitimes. Le président entend entraîner la France en guerre, non seulement sans en référer au Parlement, et donc au Peuple français, mais de plus, il le fait contre l’avis unanime de tous les dirigeants alliés de la France.
Ce 26 février 2024, une vingtaine de chefs d’État étaient réunis à Paris. Lors d’une conférence de presse, Emmanuel Macron a affirmé : « La défaite de la Russie est indispensable à la sécurité et à la stabilité en Europe. » Et, il a insisté en appelant à « faire ensemble encore davantage et plus vite » pour aider Kiev face à Moscou. « Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ».
Ces déclarations stupéfiantes ont suscité un vif émoi dans la population française, mais également européenne, ainsi que les récriminations unanimes dans la plupart des pays.
Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a d’ailleurs été saisi par certains Parlementaires Français contre Emmanuel Macron qu’ils accusent de dérives autocratiques contraires aux dispositions de l’article 25.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) qui prévoient le droit pour tout citoyen de prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
Dans des relations très tendues avec son gouvernement et avec les Français
Emmanuel Macron avait annoncé la couleur dès le début de son mandat en 2017, en affirmant devant la Presse qu'il souhaitait incarner un « Président Jupitérien ». Ce qui était aussi confirmé par l’approche personnelle qu’il avait de la politique en nommant son parti de ses initiales En Marche. Cet aspect n’a pas échappé aux nombreux observateurs politiques tel Chris Bickerton professeur de politique à l'université de renom de Cambridge.
En mars 2024, Gala écrivait : « Emmanuel Macron agacé lors du Conseil des ministres du 6 mars : « Il nous a clairement mis le revolver sur la tempe ». Et ajoutait : « Ce jeudi 7 mars, nos confrères du Parisien ont révélé que lors du Conseil des ministres de la veille, le président a su semoncer sans ambages son équipe gouvernementale : "Au bas mot, c’était un gentil coup de pression. Mais si on veut être honnête, il nous a clairement mis le revolver sur la tempe » a déclaré à nos confrères un membre éminent du gouvernement, resté anonyme. »
Comme le rappellent anonymement des ministres éminents visiblement apeurés, le comportement d'Emmanuel Macron est méprisant, tant vis-à-vis de son entourage, qu’envers les Français, un peuple de France (le Français « moyen ») qu’il a souvent humilié et insulté publiquement :
« Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » : discours d’inauguration de la Station F par Emmanuel Macron (juillet 2017).
« Je traverse la rue, je vous trouve du travail » : lors des journées du Patrimoine, le Président répond à un jeune horticulteur de 25 ans à la recherche d’emploi d’aller frapper à la porte d’un café ou d’un restaurant pour trouver un travail (septembre 2018).
- « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. » : interview fleuve d’Emmanuel Macron au Parisien (janvier 2022).
Tous ces propos ont médusé les citoyens, sidéré les oppositions. À ce point qu'on peut effectivement se demander si Emmanuel Macron aime la France et les Français ?
En effet, on se doit de rappeler que depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a fait l’objet, et à de nombreuses reprises, de plusieurs alertes publiques de la part de l’ONU, relatives à un usage immodéré de la force à l’encontre des citoyens exerçant leur droit de manifester :
- « Gilets jaunes » : l’ONU demande à la France d’enquêter sur « l’usage excessif de la force »,
- « Lanceurs d'alerte : le rapport d'un expert de l'ONU dénonce la répression des militants environnementaux en Europe, et en particulier en France »,
- « Discriminations, violences policières... la France critiquée par des membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU »,
- « Retraites : manifestants, avocats et députés dénoncent des violences policières et des arrestations arbitraires ».
Enfin, le 8 mars 2024, à l’occasion de la journée mondiale de la femme, Emmanuel Macron avait organisé, en majesté, une « cérémonie de scellement dans la Constitution » de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse. Jamais une telle cérémonie n’avait eu lieu.
L’affaire Brigitte Macron
Un journaliste de la chaîne TF1 a questionné Emmanuel Macron sur l’identité de Brigitte Macron, qui serait un homme, selon plusieurs enquêtes journalistiques relatées dans la revue Faits et Documents. L'intéressé a répondu ceci : « La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité… » et a dénoncé « le machisme transphobe » visant son conjoint. Ce dernier commentaire laisse éminemment perplexe.
En tout état de cause, actuellement, la Presse internationale reprend massivement cette affaire. Si bien qu’il y a lieu de s’inquiéter. Bousculé dans son intimité qu'il est, Emmanuel Macron peut-il de nouveau souffrir de dépression à la suite de ces révélations sur sa vie privée ?
Candace Owens, journaliste américaine, a révélé l’affaire Brigitte outre atlantique, en reprenant, après les avoir analysés, les articles étayés de Faits et Documents. Elle avait fait une série d’émissions sur le sujet en avril 2024, avant celle de ce 17 juin 2024, accompagnée d’un tweet : « Vous n'envoyez pas d'agents des services secrets pour intimider les journalistes travaillant sur un article, à moins que vous n'ayez peur de ce qu'ils pourraient révéler. Les médias vous mentent sur l’histoire de Brigitte Macron. C'est sinistre et pervers. Regardez. #JeanMichelTrogneux »
You don’t send secret service agents to intimidate journalists working on a story unless you are afraid of what they might expose.
The media is lying to you about the Brigitte Macron story.
It is sinister and perverted.
WATCH:#JeanMichelTrogneuxhttps://t.co/bGICiU7zsr— Candace Owens (@RealCandaceO) June 17, 2024
Le chroniqueur britannique, « mainstreament votre », Piers Morgan a qualifié ces déclarations « d’outrancières » avant de se prendre une réponse étayée de Candace Owens. 100 000 dollars sont en jeux.
Rappelons que " le procès en diffamation intenté par Brigitte Macron, initialement prévu en mars 2025, a été avancé au 19 juin 2024 ! Combien de procès sont avancés ?
L’état de santé d’Emmanuel Macron interpelle les professionnels - « Évaluation de psychopathie » au-delà des frontières
Dès 2017, le psychiatre italien, Adriano Segatori, s’était alarmé de ce que les traumatismes qu’il aurait subi dans son enfance, l’auraient amené à développer une personnalité pathologique psychopathique. Il a déclaré : « Emmanuel Macron est un psychopathe amoral ».
« Loin de la « romance à l’eau de rose » entre une professeure et son élève, il s’agirait plutôt d’un « mariage réparateur » d’un viol, l'acte en soi ayant empêché Emmanuel Macron de grandir de façon normale et l’aurait transformé en un « enfant dans un corps d’homme ». Selon lui, la source de la psychopathie du Président français est donc liée à un problème de pédophilie. En somme, dès 2017, Adriano Segatori identifiait trois paradigmes qui définissent le personnage :
- « L’idée qu’il n’existe pas de limites ;
- Un sentiment d’omnipotence dès l’enfance, encore plus présent chez l’adulte ;
- Un narcissisme malveillant. »
Ces trois paradigmes structurent la psychopathie, l'organisation psychique qui selon le psychiatre correspond parfaitement à Emmanuel Macron. Adriano Segatori concluait sa première analyse, en donnant les trois raisons principales qui font d’Emmanuel Macron un danger :
- « Comme tous les psychopathes, Macron a une haute idée de lui-même
- Emmanuel Macron n’aime pas la France et ne lutte pas pour le peuple de France ;
- Macron s’aime énormément et lutte pour maintenir sa fragile identité. »
Cinq ans plus tard, le psychiatre italien confirme son premier diagnostic : il affirme qu'il s'agit explicitement d’une « évaluation de psychopathie ».
Selon lui, « Emmanuel Macron dispose d’un QI élevé, d’une grande culture, une capacité de communication incisive, un charisme évident bien que superficiel et une grandeur qui le porte à une absence de limites, une grande capacité de manipulation, une absence totale de sentiment de culpabilité, du cynisme et une grande capacité de mimétisme ».
En outre, il va plus loin dans son analyse, puisqu’il considère que le « souverain jupitérien constitue un danger non seulement pour les Français, mais également pour l’Italie et l’Europe toute entière ».
De son côté, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Macron a de graves problèmes psychologiques… il fait ses déclarations bizarres, controversées, douteuses même pour l’Otan… dans un seul but : être constamment en vue ».
France-Soir demande au médecin de l’Élysée un bulletin de santé
Il ressort de ce qui précède, qu’Emmanuel Macron semble naviguer entre hubris démesuré et dépression profonde. Ces pathologies, possiblement amplifiées par la prise régulière de stupéfiants, n’auraient-elles pas dû être détectées par le médecin-chef de l’Élysée ?
C’est dans ces conditions, et alors qu’Emmanuel Macron affirme dans la Presse souhaiter l’envoi de militaires français en Ukraine et partager la dissuasion nucléaire française avec d’autres pays de l’Union européenne, qu’interpellé par ses lecteurs et de nombreux parlementaires, France-Soir a tenté de demander au Dr Perrochon un bulletin de santé du Président dès mai 2024.
Ceci en rappelant au Dr Perrochon, que comme médecin, militaire et agent public, il est de son devoir d’établir et de rendre public un bulletin de santé physique et mentale exhaustif du Président, traitant notamment de la question d'éventuelles maladies psychiatriques et addictions. Et, surtout, qu'il doit produire un bulletin de santé qui permet de déterminer l’aptitude à tenir les plus hautes fonctions, notamment celle de détenir la clé de l’arme nucléaire. De toute évidence, ces éléments sont de nature à justifier une forme d’obligation du médecin-chef de l’Élysée. Intérêt général oblige, il parait très peu pertinent de pouvoir opposer à cela le secret médical.
En effet, le Dr Perrochon ne peut être sans savoir que la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné la France pour avoir interdit, en 1996, la publication du livre du docteur Claude Gubler, « Le Grand Secret » révélant le cancer caché de François Mitterrand durant deux septennats (CEDH, 18 mai 2004, Req. 58148/00).
Pour la CEDH, « le secret médical ne saurait en soi porter atteinte à la liberté d’expression et au droit à la connaissance par la nation de la vérité sur l’état de santé de son ancien président de la République. Elle souligne dans sa décision que « l’ouvrage litigieux soulevait des questions d’intérêt général : il participait au droit des citoyens, à l’égard desquels le Président Mitterrand avait volontairement contracté une obligation de « transparence médicale », à être informés sur un « mensonge d’État », et s’inscrivait dans le débat plus général sur la santé des dirigeants en exercice. »
De plus, étant donné qu'Emmanuel Macron a aussi volontairement contracté une obligation de « Transparence Médicale » vis-à-vis des Français (puisqu’il leur a promis justement de la Transparence sur « tout ce qui peut avoir de l'importance »), le médecin-chef de l’Élysée se doit d’aider le Président à tenir sa parole envers les Français.
Les éléments récents, selon les propres mots du président, un épisode de « grave dépression », voici des informations de santé qui paraissent importantes. Pourquoi ? Parce qu'une telle pathologie mentale engage ses capacités à exercer ses fonctions. Dès lors, cette situation aurait dû faire l’objet d’un bulletin de santé public. À moins qu’Emmanuel Macron ait jugé préférable, pour les intérêts de la France, de cacher son état de santé et la gravité de la situation. Auquel cas, pourquoi alors en avoir fait état dans les médias ?
France-Soir a tenté vainement de contacter le Dr Perrochon, une sommation par exploit d’huissier a subi le même sort.
Donc, malgré les nombreuses tentatives de l’huissier en divers endroits (Élysée, ministère de la Défense), le docteur Jean-Christophe Perrochon, médecin de l’Élysée, reste introuvable.
D'où l'avis de recherche lancé ici et la question posée en titre : « Avis de recherche : Y a-t-il encore un médecin à l’Élysée ? »
Assorti d'une autre question : est-ce que le rôle du médecin-chef du président existe bien ?
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