Cécile Duflot : "le rassemblement ça ne se décrète pas"
Manuel Valls et son logiciel qu'elle a jugé "périmé"
"J'ai un désaccord important avec sa politique et son analyse de la société. Il ne répond pas à l'aggravation des inégalités et à la crise écologique".
"Son autorité et sa manière d'imposer, je trouve que ça n'est pas adapté".
"Il a été nommé Premier ministre il y a un an après la défaite des municipales en disant: +moi Premier ministre, tout changer+. La claque des départementales le désavoue".
"Quand une politique n'apporte pas de solution et est désavouée par les électeurs qui ont voté pour nous en 2012, et je les comprends car ce n'est pas celle qui était prévue, on est obligé d'en tirer les leçons".
"Ceux qui mènent des politiques de droite se disent parfois de gauche".
"L'écologie a des valeurs de gauche, mais dépasse les clivages droite-gauche sur certains sujets".
"Je serai prête à rentrer au gouvernement s'il y a un rassemblement, une réorientation".
Est-ce la politique de François Hollande que mène Manuel Valls?
"C'est lui (le président) qui nomme le Premier ministre".
"Je pense que Manuel Valls n'est pas le plus sensible aux questions écologistes".
"Ce n'est pas un problème personnel, c'est un problème de politique".
"On a besoin d'un vrai plan de relance écologique, d'investissement, d'un plan d'égalité des territoires. Ce n'est pas la politique menée aujourd'hui".
"Cette politique ne marche pas. Ceux qui sont à la tête de l'Etat en sont responsables".
"Il faut changer nos institutions pour introduire de la proportionnelle, qui est dans tous les pays d'Europe. C'était dans l'accord avec François Hollande qui n'a pas été respecté".
"Il faut travailler sur un modèle permettant de créer de la prospérité avec une croissance faible".
Le Rassemblement de la gauche
"Manuel Valls parle de rassemblement, j'y crois, je pense que l'écologie doit participer aux responsabilités. Mais on ne peut pas dire +je veux le rassemblement+ et ne rien changer. Le rassemblement ça ne se décrète pas".
"La question est de savoir si on peut travailler ensemble (avec le couple exécutif, NDLR). Aujourd'hui non. Il faut que la politique menée évolue (…). Il faut un projet commun fédérateur qui montre aux Français vers quel avenir on les emmène".
La division des écologistes
"Je travaille au rassemblement des écologistes".
"EELV c'est entre 10.000 et 12.000 militants. Dire qu'on est prêt à discuter mais pas sans condition est l'avis très partagé".
"Je ne crains pas du tout une scission du parti".
Nicolas Sarkozy entendu ce mercredi par les juges
"Si je n'étais pas à la place que j'occupe, je pourrai facilement avoir le réflexe de dire +ils sont là juste pour en profiter+, ce qui n'est pas vrai".
"Mais là, il y a un vrai souci autour des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy et son sentiment d'impunité. Ce sentiment d'impunité des politiques crée une défiance de la population".
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