Claude Guéant : "je suis un homme honnête et je le prouverai", clame l'ancien ministre
Sa mise en examen pour "faux", "usage de faux", "fraude fiscale" et "blanchiment de fraude fiscale"
"Ce que j'ai à dire c'est que rien dans le dossier (les personnes mises en examen y ont accès, NDLR) ne constitue une preuve des infractions qui me sont reprochées car je ne les ai pas commises. Je suis un homme honnête et je le prouverai".
"Enfin je vais savoir ce qu'on me reproche et vais pouvoir me défendre".
Des tableaux surcotés vendus à un homme que la justice n'arrive pas à localiser
"L'acheteur est tout à fait trouvable, il a pignon sur rue. Les tableaux existent, l'acheteur a envoyé des photos".
"Il est tout à fait inexact de dire que ces tableaux n'ont pas la valeur de leur vente. J'ai fourni des expertises. Les experts que je cite sont les meilleurs qui existent".
Ses liens avec le Saoudien Khalid Ali Bugshan, soupçonné d'être à l'origine du paiement
"Je l'ai aperçu dans l'antichambre du juge d'instruction. Je ne l'ai jamais vu avant, et lui-même a dit qu'il ne connaissait pas mon nom. Je ne le connais pas, il ne me connait pas".
Une mise en examen deux semaines avant les élections départementales
"Je ne fais que constater cette proximité entre ma mise en examen et les élections départementales. Les éléments du dossier ont été rassemblés en 2013. C'est un élément intéressant car je ne vois pas pourquoi on a attendu plus d'un an pour me mettre en examen".
"Je ne mets pas la justice en cause mais je crois qu'il y a eu une instrumentalisation. Ma mise en examen a été annoncée par la presse avant que je ne vois le juge. C'est bien la preuve que quelqu'un instrumentalise tout cela".
La troisième garde à vue d'un ancien ministre de l'Intérieur
"C'est normal que la justice fasse son travail".
"Tout a été fait pour que ma garde à vue soit longue. Pendant 10 heures on m'a posé des questions qu'on m'avait déjà posées".
Son état d'esprit
"J'ai bien l'intention de me défendre, pour moi mais aussi pour des principes. Je suis meurtri mais pas affaibli".
"Je sais comment fonctionne la machine judiciaire et cela me conforte dans l'idée qu'il faut réformer ce système".
Nicolas Sarkozy
"Je ne l'ai pas eu depuis ma garde à vue mais je le vois de temps à autre".
"Le but est qu'il redevienne président de la République".
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