Discours de politique générale d'Edouard Philippe : à quoi s'attendre ?
Après le grand oral d'Emmanuel Macron devant le Congrès lundi 3, c'est au tour d'Edouard Philippe de s'exprimer. Le Premier ministre fera son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale ce mardi 4 à 15h, l'occasion pour le chef du gouvernement de préciser le feuille de route et le calendrier des réformes annoncées par Emmanuel Macron.
Ce discours traditionnel fera ensuite l'objet d'un vote de confiance à l'Assemblée, scrutin que le gouvernement est sûr de remporter au vu de la majorité de députés LREM dans l'hémicycle. Ces derniers sont 314 et voteront évidement en faveur du projet du gouvernement. Leurs alliés du MoDem (47) en feront de même. Quant au groupe des "constructifs" LR-UDI (35 élus), les votes seront certainement partagés vu leur volonté de soutenir le nouveau président. Les députés France insoumise, communistes ou Front national devraient eux voter contre mais leur trop faible nombre ne fera certainement pas pencher la balance de leur côté.
"Le président va fixer le cap lundi. Et moi, j'expliquerai mardi comment on atteint ce cap", a expliqué le premier ministre le week-end du samedi 1er au dimanche 2. L'économie devrait prendre une large place du calendrier avec les réformes sociales et celles concernant les finances publiques.
Ce dernier point a d'ailleurs été rendu très sensible par le dernier avertissement de la Cour des comptes sur la situation du budget après le quinquennat de François Hollande. Le gouvernement devra essayer de trouver huit milliards d'euros pour sous l'objectif de déficit annoncé (2,8% pour 2017 après 3,4% en 2016). Des coupes budgétaires seront donc à prévoir sur tous les postes.
Ce discours, qui sera lu au Sénat au même moment pas le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, "ne va pas arrêter le calendrier mensuel de toutes les actions gouvernementales pou les cinq ans qui viennent, mais va déterminer sujet par sujet ce qui est de notre responsabilité, y compris sur le redressement des comptes publics", a expliqué Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement.
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