Matignon. Et si c’était elle ?
Florence Parly de plus en plus proche de Matignon et sauf changement de dernière minute, l’actuelle ministre des Armées devrait succéder à Edouard Philippe.
La démission d’Edouard Philippe devrait tomber dans les prochains jours (la date du 8 juillet nous a été annoncée) et le Président a prévu dans la configuration actuelle de nommer Florence Parly.
Emmanuel Macron souhaite donner du sang neuf et un nouveau souffle à son gouvernement après une période qui a soumis les divers membres à rude épreuve. Depuis un moment, l’idée de placer une femme au poste de Premier ministre a fait son chemin, le nom de Florence Parly revenant de plus en plus souvent. LCI révélant qu’elle aurait la faveur des députés de la majorité même si elle n’est pas la plus visible des membres du gouvernement ; Elle serait donc la seconde femme à Matignon 28 ans après Edith Cresson.
Une histoire politique socialiste
Florence Parly reviendrait en terrain connu à Matignon puisqu’elle a travaillé en 1997 auprès de Lionel Jospin en tant que conseillère aux affaires budgétaires.
Elle est diplômée de la promotion 1987 de l’ENA après avoir étudié à Sciences Po Paris. Au sortir de l’ENA Florence Parly devient responsable de la synthèse des comptes sociaux et s'occupe de la création du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 ainsi que la contribution sociale généralisée (CSG) en 1990.
Elle devient membre du Parti socialiste en 1995. En janvier 2000, elle est nommée secrétaire d'État au Budget devenant ainsi la plus jeune membre du gouvernement jusqu’en 2002, suppléant Laurent Fabius.
Emmanuel Macron aurait été séduit par ce passé au Parti socialiste afin de relancer la dynamique sociale de son nouveau gouvernement.
Un aller-retour entre l’entreprise et le monde politique
En 2005, Florence Parly décide de quitter le Parti Socialiste pour aller en 2006 chez Air France. En 2014, elle devient directrice générale déléguée de la SNCF puis directrice générale de SNCF Voyageurs. Marianne n’avait pas manqué de révéler que l’ancienne vice-présidente du Conseil régional de Bourgogne (2004-2006) avait perçu 52 000 euros par mois lors du premier semestre de 2017 au moment où la dette de la SNCF s’envolait.
Le 21 juin 2017 lors du petit remaniement du gouvernement Edouard Philippe II, elle devient la ministre des Armées.
Etant déjà membre du gouvernement la HPTVA (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique) est déjà assurée de sa « compatibilité ». Retrouvez sa déclaration à la HPTVA.
Hormis changement de dernière minute, les jeux sont faits et Emmanuel Macron devrait lui accorder sa confiance d’ici à quelques jours voire quelques heures d’un remaniement.
La date se rapproche et d'après une source proche de LREM, le discours de politique générale devrait se tenir le 13 juillet 2020.
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