Sarkozy : faire des Républicains "la formation politique de la Nation française"
Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a affirmé mercredi 20 à Nîmes qu'il voulait faire de son parti "la formation politique de la Nation française", doté d'un "projet politique fort", dans la perspective de la primaire puis de l'alternance.
"J'aime la France", a-t-il lancé à plusieurs reprises devant quelques centaines de personnes, lors d'un meeting dans la préfecture du Gard. "J'ai la France en moi, je ne peux pas me résoudre à son déclassement. La France n'est pas fichue, elle a un message universel, on en est fiers, je veux que nous puissions la transmettre à nos enfants, nos petits-enfants", a assuré M. Sarkozy, qui publiera lundi 25 un livre intitulé La France pour la vie (Plon).
A aucun moment, il n'a fait allusion à cet ouvrage, préparé par lui en toute discrétion depuis des mois, dont il avait annoncé la publication lundi 18 sur sa page Facebook.
"J'ai besoin de vous", a-t-il également lancé au public, à la manière dont il terminait ses meetings de campagne, en 2012. Affirmant que son parti était "la première force politique du pays", avec quelque "240.000 adhérents", M. Sarkozy a expliqué qu'il organiserait les 13 et 14 février un Conseil national de LR pour que l'on puisse "se poser des questions: qui sommes-nous? Que voulons-nous?".
"La France est dans une situation difficile" et ne doit pas se transformer en "un pays où les communautés vivent l'une à côté de l'autre", a-t-il dit. Le parti Les Républicains doit être "la formation politique de la Nation française (...) je veux qu'on s'adresse à tous les Français" et que "tous se reconnaissent en nous", a-t-il également affirmé. "Je veux que nous fassions la synthèse pour que le politique qui est le nôtre ressemble à ce que disait De Gaulle", quand il comparait son parti "au métro à 18h".
Dans la perspective de la primaire, "Les Républicains doivent avoir un projet politique fort, qui soit débattu et voté" par les adhérents, a-t-il affirmé, en développant ses thèmes de prédilection: "réconcilier les Français avec le travail, la réussite, le mérite", assumer "les racines chrétiennes de la France", faire le choix de "l'assimilation, qui ne marche plus en France", plutôt que celui de l'intégration... "Je ne jetterai pas l'opprobre" sur ceux qui se sont tournés vers le FN, au contraire, "j'essaierai de toutes mes forces de les convaincre" de revenir vers son parti, a-t-il enfin affirmé.
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