Iran : attaques kamikazes dans le Parlement et au mausolée de Khomeini, au moins 1 mort, l'attaque toujours en cours [MAJ]
Une fusillade a éclaté ce mercredi 7 au matin dans l'enceinte du Parlement iranien ainsi que dans le mausolée de l'ayatollah Khomeini, le premier guide de la Révolution islamique du pays et fondateur de la république islamique. Deux lieux hautement symboliques situés en plein coeur de la capitale Téhéran.
Il était aux alentours de 8h30, heure française, (11h, à Téhéran) ce mercredi lorsque les premières informations relatives à des coups de feu ayant éclaté dans l'enceinte du Parlement iranien nous sont parvenues. De source officielle, un homme aurait ouvert le feu et blessé plusieurs personnes, dont un garde de sécurité. D'autres sources sur place évoquent pour leur part jusqu'à trois assaillants armés de kalachnikovs.
Simultanément, une autre attaque était perpétrée contre le mausolée de l'ayatollah Khomeini, le fondateur de la République islamique d'Iran dont l'aura plane toujours sur le pays. Peu d'informations étaient disponibles sur cette fusillade, tout juste sait-on que des témoins ont entendu "des coups de feu". Le complexe funéraire avait déjà été la cible d'une attaque suicide à la bombe en juin 2009.
Les premiers bilans communiqués par les médias iraniens évoquent trois blessés, dont un garde de sécurité, donc. Aucune précision n'a été apportée à propos des tireurs. Selon les forces de sécurité la situation était sous contrôlé à ce stade, aux environs de 9h heure française (11h30 à Téhéran), ce que contrdit certains témoignages. Les motivations de ces actes restaient également floues.
Mis à jour à 9h20: Selon les agences de presse iraniennes, plusieurs des assaillants étaient des kamikazes qui se sont fait exploser. Selon Fars, trois hommes ont ainsi attaqué le mausolée de Khomeini, deux ouvrant le feu et tirant "des dizaines" de balles sur la foule tandis que le dernier s'est "fait exploser". L'agence Tasnim évoque également trois assaillants et le même mode opératoire. Mais l'une d'entre eux serait une femme, qui se serait fait arrêter. L'autre aurait été abattu.
Concernant l'attaque du Parlement, la plus grande confusion règne encore sur le déroulé des faits du fait notamment de nombreux témoignages contradictoires. Un élément est toutefois confirmé par de "nombreux députés" cités par l'agence Fars: le garde blessé dans l'attaque serait mort.
Selon l'élu Elyas Hazrati, cité par cette même source, des assaillants auraient été "pris au piège dans les bureaux des députés". "Les affrontements continuent dans le bâtiment du Parlement", a-t-il ajouté, contredisant ainsi la version officielle.
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