Les radis, la mâche et les germes de soja pourraient disparaître des rayons
Avec l’interdiction des emballages plastiques qui entre en vigueur le 1ᵉʳ janvier, certains industriels n’ont pas encore trouvé d’alternatives pour conserver au frais leurs fruits et légumes. Ils se verront donc exclus des rayons des supermarchés. C’est le cas des producteurs industriels de radis, de mâche, de carottes ou de germes de soja, produits qui, en dessous d'1,5 kilo, ne pourront plus être distribués en sachets plastiques.
Trouver des solutions alternatives en peu de temps
Les entreprises concernées se plaignent de l’existence de produits sans moyen de "substitution", car tous les fruits et légumes ne sont pas si faciles à conserver, et ne résistent pas de la même manière à l'humidité du papier et du carton. Pour Jacques Rouchaussé, président des producteurs de légumes de France, à cela s'ajoute le souci du coût : certains petits opérateurs pourraient être amenés, selon lui, à mettre la clé sous la porte.
Bonne nouvelle : pas de disparition totale immédiate
Même si certains producteurs ne trouvent pas de moyen de substitution au plastique, ils ont encore jusqu'à six mois de tolérance pour écouler leurs stocks et se mettre en conformité. Ils pourraient quand même être exclus des supermarchés, car les distributeurs pourraient retirer ces produits des rayons dès la semaine prochaine pour éviter toute sanction. Ils devront donc trouver des circuits de distribution alternatifs.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.