Alexia Daval : un suspect "proche géographiquement" bientôt "isolé" ?
Cela fera deux mois samedi 30 que le corps d'Alexia Daval a été retrouvé dans un bois près de Gray-la-Ville. La jeune femme était partie le 28 octobre dernier faire un jogging et n'est jamais revenue.
Les analyses sur le corps en partie calciné ont permis d'établir la cause "probable" de la mort -l'asphyxie- mais pas son origine exacte (étouffement, intoxication, strangulation...). Aucune interpellation n'a encore eu lieu, mais l'étau se resserrerait, selon les avocats des parents d'Alexia Daval et de son mari Jonathan.
"Nous avons la certitude que le coupable est un proche géographique, qu’il s’agit de quelqu’un qui a forcément une proximité avec le lieu d’habitation d’Alexia Daval. Seule une personne qui connait le coin a pu placer son corps à l’endroit où il a été retrouvé. C’est un endroit très dissimulé, que l’on ne peut découvrir par hasard en 30 ou 40 minutes et qui est peu praticable", a déclaré à LCI le conseil de Jonathan Daval, Me Randall Schwerdorffer, rappelant qu'il "y quand même un meurtrier qui est en liberté et peut-être un ou plusieurs complices".
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S'étonnant du temps nécessaire aux analyses plus poussées, il rejoint son confrère quant à l'importance des réponses qu'elles pourraient apporter: "Tout ce qui concerne la géolocalisation, l’exploitation de l’ADN et des traces qui ont été faites sur le site de découverte du corps. Cela aboutit forcément à obtenir des indices précis, qui devraient permettre d’isoler à mon sens un ou deux auteur(s) potentiel(s)".
Voir: Alexia Daval: Jonathan, son mari, dément s'être disputé avec elle avant sa disparition
Interroge par BFMTV, Me Jean-Marc Florand, l'avocat des parents, a jugé que ces analyses devraient donner "une idée très précise" de l'identité du ou des suspect(s).
Depuis un mois, aucune nouvelle avancée n'a été communiquée par le parquet. La diffusion rapide de certains éléments et les déclarations des avocats avaient quelque peu irrité le parquet. La procureure de la République de Besançon avait ainsi appelé au respect du "temps judiciaire" qui "n'est pas le temps médiatique", précisant alors (le 9 novembre) que "des événements peuvent survenir dans un mois ou dans un an".
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