Disneyland : le suspect toujours en garde à vue, sa mère et sa compagne entendues

L'homme arrêté jeudi dans un hôtel de Disneyland muni de deux armes et d'un Coran était toujours en garde à vue ce vendredi. Il a indiqué garder ses pistolets avec lui pour ne pas les laisser chez sa mère, où il vit. Sa mère et sa compagne ont été entendues.

L'homme arrêté jeudi 28 janvier dans un hôtel de Disneyland Paris en possession de deux armes et d'un Coran était toujours en garde à vue ce vendredi 29 et sa compagne et sa mère ont été entendues, a-t-on appris de source policière.

Face aux enquêteurs, l'homme a affirmé qu'il "gardait avec lui ses deux pistolets automatiques de petit calibre, qu'il a depuis longtemps, pour ne pas les laisser au domicile de sa mère à Paris, où il vit en ce moment", a indiqué à l'AFP une source policière, confirmant des informations de presse.

Entendue par les policiers, sa mère a confirmé ces déclarations, expliquant qu'il vivait chez elle avant de partir vivre en province.

Sa compagne, qui devait elle aussi séjourner dans l'hôtel New York près du "Disney Village", a également été entendue dans la nuit de jeudi à ce vendredi par les enquêteurs.

Dans un premier temps, l'homme avait déclaré aux policiers qu'il était armé car il craignait pour sa sécurité, selon une autre source policière.

Cet homme de 28 ans, converti à l'islam, avait été arrêté après avoir été repéré à son arrivée à l'hôtel où il avait une réservation et où ses armes ont été détectées à leur passage dans un détecteur à rayons X.

Dans sa valise, se trouvaient deux armes de poing, un Coran et des cartouches. Appelée sur les lieux, la police l'avait arrêté jeudi en début d'après-midi avant de le placer en garde à vue.

Basé en Seine-et-Marne, Disneyland Paris est le premier site touristique privé en Europe avec 14,8 millions de visiteurs en 2015.

Alors que la France est sous la menace d'attaques djihadistes après les attentats de 2015, les premiers éléments de l'enquête ne semblent pas s'orienter vers une piste terroriste. Le parquet antiterroriste n'a pas été saisi de cette affaire.