Etats-Unis : une femme de 96 ans meurt après avoir été piquée par des punaises de lit
Aux Etats-Unis, une Américaine de 96 ans, Mary Stoner, aurait succombé à une infection causée par des piqûres de punaises de lit. C'est ce qu'a révélé le résultat d’une autopsie pratiquée sur cette nonagénaire. Les faits se sont déroulés au printemps dernier mais viennent seulement d'être rapportés. A cette période, la fille et la petite-fille de la victime avaient constaté sur une grande partie du corps de la vieille dame des piqûres et des plaies. Elles l'avaient donc amenée à l'hôpital où elle avait été hospitalisée. Les médecins avaient alors constaté qu'elle développait une importante infection cutanée. Peu de temps après, elle est décédée à l'hôpital après une septicémie.
Pour les médecins, cette infection du sang est due aux conséquences des piqûres de punaises de lit. Pourtant, jusqu'à présent, aucun lien n'a jamais été établi entre une maladie et ce parasite qui laisse des plaques et boutons rouges sur la peau. "A ce jour, la punaise de lit n’a jamais démontré de capacité à transmettre des agents infectieux", a expliqué à Ouest-France Pascal Delaunay, entomologiste médical et parasitologue au CHU de Nice. Et d'ajouter: "la piqûre de l’insecte peut provoquer une lésion qui peut s’infecter par notre propre grattage. L’animal peut également transporter des agents pathogènes. Mais il n’a jamais été démontré que les punaises de lit étaient vectrices de bactéries, de parasites, de champignons ou de virus".
D'après les derniers éléments évoqués, la victime était hébergée par Deborah Butler (une aide à domicile à la retraite). Cette dernière, chez qui les policiers ont confirmé l'invasion de punaises, a été inculpée pour "homicide involontaire" et "négligence", selon le quotidien The York Dispatch. D'après un désinsectiseur, les punaises de lit étaient présentes à son domicile depuis au moins six mois.
Récemment, en France, la ville de Stains (Seine-Saint-Denis) a également été envahie par des punaises de lit. Quasiment invisibles à l'oeil nu, ces dernières, qui ne dépassent pas quelques millimètres, se cachent dans la literie mais aussi dans le mobilier. Face aux nombreuses réclamations des habitants, le maire de la ville a interpellé les autorités sanitaires pour tenter de trouver une solution.
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