"Une défaillance de la pharmacovigilance" Emmanuelle Darles et Vincent Pavan
« Ce dont on s’est aperçus, c’est que l'on a autant d’effets secondaires liés au vaccin contre le Covid-19, menant à une cécité, sur la période 2021-2022 que pendant 30 années cumulées confondues (entre 1990 et 2020). Et l'on a également plus d’AVC, de troubles du cycle menstruel et de choc anaphylactique », explique Emmanuelle Darles, enseignante-chercheuse en informatique, tableau à l’appui.
Accompagnée de Vincent Pavan, mathématicien, les chercheurs sont venus expliquer les nouvelles statistiques disponibles dans les systèmes de pharmacovigilance qui enregistrent les effets secondaires des vaccins contre le Covid-19.
Le 29 avril dernier, ils ont remis à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) un rapport concernant le calcul d’indicateurs statistiques sur les effets indésirables liés aux injections ARNm (ARN messager) depuis les bases de données de pharmacovigilance européenne (EudraVigilance) et américaine (VAERS). Des systèmes de pharmacovigilance qui ne sont pas exempts de défaut, mais qui sont les seules bases à partir desquelles ces scientifiques peuvent effectuer leur travail. Par conséquent, c'est à partir des chiffres de cette pharmacovigilance, dont ils ont conscience qu'elle a ses limites, que les enseignants-chercheurs détaillent la présentation résumant leur rapport.
Comme le fait remarquer Emmanuelle Darles, "les chercheurs n'ont pas accès aux données françaises et les organismes d'État, les institutions ne veulent pas communiquer ces données, qui sont totalement fermées. Donc, on n'a aucun moyen aujourd'hui de vérifier les statistiques qui sont apportées par les rapports de l'ANSM ou CRPV".
Voir aussi : Vaccins: "8 vaccinés sur 1 000 souffrent d'effets secondaires graves", selon une étude allemande
Les chercheurs reviennent sur le rapport bénéfice/risque de la vaccination des enfants. Un bénéfice qui n'existe pas pour cette tranche d'âge puisqu'à l'exception des cas particuliers de comorbidités, les enfants sont peu sensibles à une infection grave par Sars-CoV-2, contrairement aux adultes, tandis que la létalité est quasiment nulle pour cette tranche d'âge.
« Les enfants ne sont pas touchés par le Covid, on a démontré que le vaccin était très néfaste d’un point de vue quantitatif. Les enfants sont particulièrement touchés par les effets indésirables de ces vaccins. Quand j’ai expliqué ça aux membres de l’OPECST, ils m’ont répondu qu’ils étaient au courant. Ils sont au courant que ces vaccins sont néfastes pour les enfants », évoque Emmanuelle Darles.
Malgré cela, la France aurait commandé 12 millions de doses pédiatriques des vaccins contre le Covid-19.
Voir aussi : Covid-19: le masque ne sera bientôt plus obligatoire dans les transports
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