"TPMP" privé de publicité : Cyril Hanouna charge à nouveau le CSA et Françoise Laborde
Cyril Hanouna a poursuivi lundi 12 en direct son offensive contre le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et les sanctions que celui-ci a infligées à Touche pas à mon poste. Il s'agissait en effet de la première diffusion sans publicité de l'émission, interdite par le gendarme de l'audiovisuel pour trois semaines pour atteinte au respect de la personne humaine et sexisme.
Une décision que l'animateur de TPMP a jugé excessive, dénonçant une volonté du CSA d'"arrêter" l'émission par des moyens détournés. Dans cette logique, il a réitéré sa proposition d'arrangement consistant à laisser C8 diffuser des publicités mais d'en reverser la recette à des associations. Un moyen aussi de répondre aux critiques de Françoise Laborde.
La journaliste, ancienne membre du CSA et partenaire de l'association d'aides aux homosexuels Le Refuge, a en effet critiqué à plusieurs reprises Cyril Hanouna depuis son dérapage homophobe en mai dernier, lui aussi sous le coup d'une sanction.
"Le CSA applique la loi et rien que la loi. Le troc ne fait pas partie des dispositions légales..." avait-elle rappelé à l'animateur. Des propos qui n'ont pas manqué d'animer le débat de l'émission de lundi: "On aime beaucoup Françoise Laborde, mais ça pour moi, c’est une énorme connerie. Ça va franchement, +un troc+… On est dans la loi. Hé, faut arrêter, faut redescendre deux minutes! (...) Si on peut aider des associations", a-t-il répondu.
Et d'ajouter à l'intention de François Laborde: "elle ne fait plus partie du CSA. C'est comme si moi, je ne suis plus avec une meuf et je me mêle encore de ses mecs".
Selon Cyril Hanouna, la sanction du CSA coûterait 5 à 6 millions d'euros à C8. Une perte financière qui pourrait s'aggraver. Outre l'érosion des audiences et la démission de plusieurs chroniqueurs, TPMP a aussi été confronté au départ des annonceurs, suite au fameux sketch homophobe. Une séquence qui pourrait entraîner de nouvelles sanctions contre l'émission.
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