Produits cosmétiques : une liste d'ingrédients désirables publiée par 60 millions de consommateurs
Dans son numéro hors-série d'août-septembre qui parait jeudi 7, le magazine dresse une liste d'une trentaine d'ingrédients désirables (d'origine naturelle ou non), à privilégier en tête de la composition parce qu'ils seront les éléments principaux entrant dans la composition du produit.
Il s'agit par exemple des huiles végétales d'amande douce ou d'argan, des beurres végétaux de cacao ou karité, d'ingrédients actifs comme l'acide hyaluronique ou l'extrait de thé vert ou bien encore des actifs gommant comme les coques de noix ou noyaux d'abricot.
"Les ingrédients +naturels+ (les moins transformés) sont inscrits en latin dans la composition", précise la revue de défense des consommateurs, citant par exemple le Butyrospermum parkii butter, nom latin du beurre de karité. "Lorsqu'un ingrédient d'origine végétale figure en anglais, cela indique qu'il a probablement subi une transformation notable", avertit le magazine.
Afin d'aider le consommateur dans ses achats et de lui permettre "de distinguer les vrais des faux produits naturels", 60 Millions de consommateurs détaille la composition de 170 gels douche, dentifrices, shampooings ou crèmes solaires, notamment des "substances indésirables" car contenant des éléments irritants ou polluants, voire des perturbateurs endocriniens.
Le gel douche à l'huile de tamanu & gingembre Les Secrets de Tahiti s'attire les foudres de 60 Millions de consommateurs: "difficile de faire pire en termes de substances indésirables. Batterie de tensioactifs sulfatés irritants, parfum artificiel entêtant, PEG, EDTA, quat, avec des extraits naturels relégués en toute fin de liste".
Les tensioactifs sont très détergents, les PEG (acronyme pour PolyEthylene Glycol) sont irritants et polluants, tout comme l'EDTA qui n'est pas biodégradable. Le quat, abréviation de Quaternary Ammonium Cation, est un agent occlusif et sa fabrication est toxique pour l'environnement.
L'exfoliant intense huile d'argan sauvage The Body Shop ne fait pas mieux, selon le magazine: "beaucoup de substances rédhibitoires : PEG, EDTA, tous polluants, et des filtres solaires, dont le benzophenone-3, suspecté d’être un perturbateur endocrinien".
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