Pollens d'ambroisie : les allergies persistent à la rentrée
L'été tire à sa fin comme le montre déjà la météo sur une partie du pays, mais les allergies aux pollens n'ont pas pour autant disparu. Plusieurs départements restent classés en alerte rouge cette semaine.
Ce sont essentiellement les pollens d'ambroisie qui gêneront les personnes allergiques. Ainsi, ils seront très présents dans cinq départements: l'Yonne, la Nièvre, le Rhône, l'Ardèche et la Drôme, placés en niveau d'alerte maximale. L'Isère et l'Ain seront également concernés avec un niveau de vigilance "élevé" en cette première semaine de septembre.
"Les pollens d'urticacées (orties), de plantain et de graminées seront encore présents sur toute la France, avec un risque allergique très faible à faible", prévient le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
Voir: Résultats prometteurs d'un timbre épidermique contre l'allergie à l'arachide
L'organisme précise que "les pollens d'ambroisie seront, en ce temps de rentrée scolaire, au sommet de leur période de dispersion. Tant que le soleil sera présent, ces pollens envahiront les principales zones d'infestation et se répandront sur tous les territoires adjacents".
Par conséquent, "les personnes sensibles au pollen d'ambroisie doivent suivre scrupuleusement les traitements prescrits par leur médecin et rester très vigilantes. Attention aussi aux pics de pollution qui sont des facteurs d'aggravation du niveau de risque".
"L’exposition de la population aux pollens constitue un enjeu de santé publique compte tenu du nombre de personnes qui seraient concernées par des allergies en France: de l’ordre de 20 % des enfants à partir de 9 ans et de 30 % des adultes. La prévalence des pathologies allergiques respiratoires comme les rhinites saisonnières et l’asthme semble avoir augmenté ces dernières années dans les pays industrialisés", rappelle le ministère de la Santé.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.