Affaires : Fillon contre-attaque et dénonce une "machination" de Hollande et de Macron
Le premier feu de la journée venait de François Hollande. Le président de la République a malicieusement souligné en marge du Conseil des ministres de ce mercredi 22 qu'"une République exemplaire" exige qu'il ne puisse pas y avoir de "suspicion à l'égard des personnes qui exercent les plus hautes fonctions ou qui briguent les plus hautes responsabilités". Des propos qui ne visaient pas nommément François Fillon mais dont la cible était sans équivoque.
Des mots, aussi, qui ont fait bondir le candidat de la droite, interrogé par France Info en marge du Congrès de maires de France. "Les masques tombent. La machination est maintenant (révélée) aux yeux de tous les Français", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Chaque semaine il y a des fuites organisées contre le secret de l'instruction, (...) par les services de l'Etat. Et comme par hasard, le Parti socialiste, Monsieur Macron, Monsieur Hollande, se jettent sur ces pseudo-révélations pour exiger qu'il n'y ait plus de candidat à droite".
Car selon François Fillon, l'équation est simple: "la gauche est dans l'incapacité de gagner cette élection et elle n'a plus qu'une seule possibilité pour y parvenir, ce serait de ne pas avoir d'adversaires à droite".
Interrogé sur la démission de Bruno Le Roux suite aux révélations sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale, François Fillon a jugé qu'il s'agissait d'une affaire différente des siennes. "Je ne suis pas ministre de l'Intérieur, je suis candidat à l'élection présidentielle. C'est une attaque sans précédent depuis le début de la Ve République contre le processus démocratique", a-t-il justifié pour expliquer qu'il ne se retirerait pas de la course à l'Elysée.
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