EN DIRECT - PenelopeGate : "Je ne renoncerai pas, je serai candidat à la présidence de la République", annonce François Fillon

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 01 mars 2017 - 11:35
Image
François Fillon le 14 novembre 2014.
Crédits
©Eric Gaillard/Reuters
François Fillon a annulé à la dernière minute mercredi matin sa visite au Salon de l'agriculture.
©Eric Gaillard/Reuters
François Fillon a annulé à la dernière minute ce mercredi matin sa visite au Salon de l'agriculture. Selon les informations du "JDD", il aurait été convoqué par la justice dans le cadre de l'affaire dites du "PenelopeGate", de même que son épouse. Lors d'une prise de parole à son QG de campagne, François Fillon a annoncé qu'il "ne renoncerait pas" et qu'il serait "candidat à la présidence de la République".

François Fillon a confirmé ce mercredi à midi avoir été convoqué en vue d'une mise en examen le 15 mars prochain. "Je me rendrai à la convocation des juges,(...), je leur dirai ma vérité qui est la vérité", a-t-il souligné. Toutefois, le candidat de la droite a maintenu sa candidature: "Je ne céderai pas, je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas, j’irai jusqu’au bout. (...) Oui je serai candidat à la présidence de la République, et nous tirerons de ces épreuves le surcroît de force qu’il nous faut pour l’emporter et pour redresser notre pays".

Concernant l'enquête en cours contre lui, François Fillon a été vindicatif: "Nombre de mes soutiens parlent d'un assassinat politique. C'est un assassinat",a-t-il déclaré. Et d'ajouter: "Ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle, c'est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché". Avant de lancer un appel à ses électeurs: "Ne vous laissez pas abuser, ne laissez personne vous priver de votre choix (...) parce que ma volonté de servir est plus grande que les accusations portées contre moi (...) Je vous demande de résister".

>C'est la fin de ce direct, merci de l'avoir suivi, retrouvez le reste de l'information sur FranceSoir.fr.

 

13h05: Le maire d'Hénin-Beaumont, Steve Briois, a réagi sur Twitter à la conférence de François Fillon. "Le gouvernement des juges et des journalistes a gagné son pari: on ne parle plus du bilan calamiteux de Hollande et de son héritier Macron", a-t-il tweeté

13h: "Il y a 150 députés qui emploient leur famille. Il a toutes les raisons de continuer, nous le soutenons. Je ne veux pas juger les juges, mais enfin le mettre en examen le 15 mars, deux jours avant le fait qu'on ne puisse plus signer pour qui que ce soit, c'est quand même bizarre... On aurait pu arrêter, comme la tradition le veut, arrêter cet acharnement judiciaire un moment. Eh bien non! Est-ce que la justice n'est pas en train d'aller dans un mur?", a réagit Bernard Debré sur BFMTV à la suite de la prise de parole de François Fillon.

12h53: Alors qu'il avait milité pour un retrait de François Fillon il y a quelques semaines, le sénateur Roger Karoutchi a envoyé un tweet de soutien au candidat LR.

12h46: Après la prise de parole de François Fillon, Nadine Morano a expliqué devant les journalistes que l'enquête contre François Fillon était "une machination orchestrée par François Hollande".

12h40: "Je serai candidat à la présidence de la République", a clôturé François Fillon avant de quitter la salle sous les applaudissements de ses soutiens et sans répondre aux questions des journalistes.

12h37: "Cette convocation s'inscrit dans la ligne d'une enquête menée à charge".

"Je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres".

"L'Etat de droit a été systématiquement violé".

"La présomption d'innocence a complètement disparu".

"C'est en effet un assassinant politique, ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle. C'est la liberté du suffrage et la démocratie politique qui sont violemment attaquées".

"Ma volonté de servir est plus grande que les accusations qui sont portées contre moi. (...) Oui, je serai candidat et nous tirerons de ces épreuves le surcroît de force qu’il nous faut pour l’emporter et pour redresser notre pays".

"Je me rendrai là la convocation des juges car je ne désespère pas de la justice. Aujourd'hui c'est à vous, mes chers compatriotes, que je m'adresse. C'est au peuple français que j'e m'en remets. Ce n'est pas une procédure judiciaire à charge qui décidera qui sera le prochain président de la République. Je ne renoncerai pas. Je serai au rendez-vous que la démocratie nous donne pour choisir notre avenir collectif". 

12h30: François Fillon vient de prendre la aprole depuis son QG de campagne.

12h26: Le site Buzzfeed vient de révéler qu'un autre assistant parlementaire de François Fillon, un certain Marc Renouard, pourrait être également un emploi fictif. 

12h18: François Fillon a déjà un quart d'heure de retard sur sa prise de parole. La tension est palpable au QG de campagne alors que la question de son retrait de semble pas encore tranchée, de même que celle de son remplacant encas d'abandon de Fillon.

12h15: Selon la journaliste du Figaro Judith Waintraub‏, François Fillon aurait décidé de se maintenir malgré l'opposition de ses proches. 

12h07: Eric Woerth est arrivé à la conférence de presse de François Fillon. Il n'a pas dit un mot à la fôret de micros qui s'est tendue vers lui. 

12h01: Après avoir été annoncé à la conférence de presse de François Fillon, Alain Juppé n'y assistera finalement pas. "Personne n'a demandé à Alain Juppé de venir au QG à midi. Merci d'arrêter de présenter des rumeurs comme des informations. Beau cas d'école", a annoncé Gilles Boyer sur Twitter. 

11h58: Bruno Le Maire aurait annoncé ce mercredi matin, "si Fillon s'entête, j'annonce publiquement que je le lâche après la conférence de presse".

11h56: Toujours selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy s'opposerait à ce qu'Alain Juppé devienne le nouveau candidat des Républicains pour la présidentielle. 

11h53: Selon le journaliste du Figaro, Jean-Baptiste Garat, le retrait de François Fillon aurait été acté par Les Républicains. Resterait à trouver le nom de son remplaçant. 

11h51: A noter que le site Baroin2017.fr a été discrètement mis à jour. Il affiche désormais des liens vers les différents comptes du site sur les réseaux sociaux.

11h45: Les époux Fillon auraient reçu des convocations préalables à une mise en examen, le 15 mars pour François Fillon et le 18 maus pour Penelope Fillon.

11h42: Selon Le Figaro, François Fillon aurait également eu Nicolas Sarkozy au téléphone "tôt ce matin".

11h38: Alain Juppé et François Baroin, tous deux évoqués comme d'éventuels "plans B" au cours des dernières semaines, seront présents aux côtés du candidat de la droite lors de son point presse de midi.

11h33: François Fillon devrait prendre la parole depuis son QG de campgane dans moins d'une demi-heure. 

11h23: Selon le journal Le Point qui cite des sources chez LR, Patrick Stefanini, directeur de campagne de François Fillon, n'aurait pas quitté ses fonctions contrairement aux informations relayées par Le Figaro.

11h20: Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, est sorti du QG de campagne de François Fillon. "Pas de commentaire", a-t-il déclaré aux journalistes présents avec une voix émue. 

11h15: Refusant de s'exprimer devant les journaliste présents au QG de camapgne de François Fillon, François Baroin vient d'arriver rue Firmin-Gillot.

11h12: François Fillon avait assuré, jeudi 26 janvier, au journal de 20 heures de TF1, qu’il renoncerait à la présidentielle s’il était "mis en examen" dans l’affaire de l’emploi supposé fictif de sa femme, Penelope Fillon.

11h02: Alain Juppé a parlé avec François Fillon ce mercredi au QG de campagne, rue Firmin-Gillot, dans le XVe arrondissement de Paris. Le maire de Bordeaux ne veut pas s'exprimer "à ce stade de la journée", rapporte l'AFP.

10h57: Mediapart revient sur son information et dément la garde à vue de Penelope Fillon.

10h54: Selon Jean-Baptiste Garat‏, journaliste politique au Figaro, Patrick Stefanini, directeur de campagne de François Fillon, a présenté sa démission au candidat ce mercredi matin.  

10h50: Même son de cloche du côté du Figaro qui annonce pour sa part que les époux Fillon n'ont reçu que des convocations judiciaires ce mercredi matin. Penelope Fillon ne serait pas en garde à vue. 

10h47: France Inter dément le placement en garde à vue de Penelope Fillon et les perquisitions. Du côté de France Info, on se montre très prudent sur les informations diffusées par Mediapart. 

10h42: Selon les informations du Point, la garde rapprochée de François Fillon est sur le pied de guerre. Le candidat LR a reçu Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet ce mercredi matin. 

10h15: Selon une information de Mediapart, Penelope Fillon aurait été placée en garde à vue et des perquisitions seraient en cours sans que l'on sache exactement où.

9h47: Les proches de François Fillon déjà présents sur le Salon n'auraient pas été prévenus de l'absence du candidat. Laurent Wauquiez, vice-président des Républicains, a déclaré sur LCI qu'il "voudrait en connaître les raisons".

9h45: François FIllon devrait tenir une conférence de presse au siège des Républicains vers 12h ce mercredi.

9h12: Le JDD annonce que le candidat aurait été convoqué par les juges d'instruction dans le cadre du Penelope Gate.

8h23: François Fillon a annulé sa visite au Salon de l'agriculture prévue ce mercredi 1er mars à 8h par le biais d'un communiqué laconique

François Fillon a annulé à la dernière minute mercredi matin sa visite au Salon de l'agriculture. L'équipe de campagne n'a fourni aucune raison à cette annulation de dernière minute alors qu'une partie de son entourage et quelques élus étaient déjà présents sur place pour accueillir l'ancien Premier ministre, dont la campagne est en difficulté depuis les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires.

Interrogé sur LCI, le vice-président du parti LR, Laurent Wauquiez, a indiqué ne pas être au courant de ce report, de même que le député de l'Oise Eric Woerth, sur Public Sénat et Sud Radio. "J'espère que ce n'est pas pour une raison de sécurité", "je ne sais pas", a-t-il dit.

"Je ne vais pas me livrer à des spéculations", a pour sa part commenté sur France Inter le député Jérôme Chartier, proche soutien de M. Fillon, avant de parler de "situation quasi-insurrectionnelle".

De source policière, on soulignait qu'"il n'y a pas de problème de sécurité au Salon de l'agriculture", "pas de menaces particulières" sur la visite de M. Fillon. Depuis le début "il n'y a pas eu d'incidents en marge des déplacements des personnalités", ajoutait-on.

À LIRE AUSSI

Image
Penelope et François Fillon, le 29 janvier 2017 lors d'un meeting à Paris
Affaire Fillon : ce qu'il faut savoir sur le juge Serge Tournaire, nommé pour mener l'enquête
Connu pour ses enquêtes sur Nicolas Sarkozy, le juge Tournaire a hérité du dossier Fillon, avec deux consœurs Stéphanie Marteau et Aude Buresi. Portrait de ce magistra...
27 février 2017 - 18:51
Politique
Image
Penelope Fillon (g) et François Fillon, le 29 janvier 2017 à Paris
"Penelopegate" : le point sur l'enquête qui fragilise Fillon
De son épouse Penelope à ses enfants Marie et Charles, le point sur les investigations qui fragilisent le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon dés...
24 février 2017 - 23:26
Politique
Image
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, le 17 février 2017 à Tourcoing
Fillon : 65% des Français contre le maintien de sa candidature
Soixante-cinq pour cent des Français ne souhaitent pas que François Fillon maintienne sa candidature à la présidentielle, tandis que 70% des sympathisants des Républic...
19 février 2017 - 09:19
Politique

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.