Gouvernement - Edouard Philippe nommé Premier ministre d'Emmanuel Macron
Edouard Philippe, député Les Républicains de Seine-Maritime et maire du Havre, a été officiellement nommé Premier ministre d'Emmanuel Macron ce lundi 15 en début d'après-midi. C'est Alexis Kohler, nouveau secrétaire général de l'Elysée, qui l'a annoncé lors d'une brève déclaration.
Le Secrétaire général de l'Elysée a annoncé la nomination du Premier ministre. pic.twitter.com/DQttkthB0I
— Élysée (@Elysee) 15 mai 2017
"Il est l'un de deux qui correspondent très clairement au profil défini… expérience parlementaire, des compétences et des qualités reconnues, à l'évidence. Il y en d'autres qui correspondent à ce profil, mais il en fait partie" avait déclaré ce lundi matin Benjamin Griveaux, porte-parole de République En Marche.
Il a commencé sa carrière au Conseil d'Etat en 1997. Militant socialiste aux côtés de Michel Rocard, il a basculé vers le centre-droit en se rapprochant, notamment, du maire du Havre de l'époque, Antoine Rufenach, entre 1995 et 2010. Il a ensuite été collaborateur de Raymond Barre avant de devenir directeur de la campagne de Jacques Chirac en 2002.
Ce proche d'Alain Juppé, qui a fait partie de l'équipe de campagne de ce dernier lors de la primaire de la droite et du centre, était également dans l'équipe de campagne de François Fillon. Mais il a rapidement quitté le candidat de la droite à la présidentielle quand les affaires l'ont rattrapé.
Dimanche soir, Edouard Philippe n'avait pas fermé la porte à Emmanuel Macron, mais n'avait cependant rien confirmé de ses ambitions ministérielles. "Je pense qu'il (Emmanuel Macron) a devant lui deux chemins qui sont différents. Celui qui consisterait à faire comme avant, à considérer que l'action politique est une action partisane et qu'elle doit s'interpréter à l'aune des convictions que l'on formule au sein d'un parti. Et qu'il faut rester au sein de ce parti pour présenter et mettre en œuvre un programme politique qui serait regardé comme cohérent" avait-il expliqué à radio Tendance ouest. Avant d'ajouter: "Et puis la possibilité de sortir de ce chemin et d'entrer sur un autre qui consiste a dire que la vérité n'est pas à l'intérieur d'un parti et qu'elle doit passer par plus d'audace, plus de transgression, plus de recomposition politique".
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