Présidentielle - Nouveaux sondages : pourquoi n'y en aura-t-il pas samedi et dimanche
Les dernières sondages d'intention de vote pour le second tour de la présidentielle ont été dévoilés vendredi 5 avant minuit. Ce seront les derniers chiffres que pourront consulter les Français (à retrouver en cliquant ICI). Et pour cause, les sondages d’opinion en rapport direct (intentions de vote) ou indirect (thèmes de la campagne électorale ou des programmes) avec des élections générales ou encore un référendum sont interdits la veille et le jour du déroulement du scrutin. L'élection présidentielle est bien évidemment concernée et toute diffusion de nouvelle enquête est donc interdite aux médias français depuis ce samedi 6 à la première heure.
La Commission des sondages a d'ailleurs rappelé les règles d'usage jeudi 4, quelque peu échaudée par de mauvaises pratiques lors du premier tour dimanche 23. "Il apparaît que l'ensemble des informations qui ont circulé dimanche 23 avril, et qui ont été reprises sur les réseaux sociaux et sur certains médias étrangers, provenaient de sources non vérifiées et reposaient sur des données inexistantes ou inexactes", écrit-elle dans un communiqué. Toute infraction est passible d'une amende de 75.000 euros.
Si cette interdiction concerne principalement les médias, elle s'applique aussi aux citoyens lambdas comme le souligne le Conseil constitutionnel: "Les citoyens ne sont pas non plus exemptés du respect de ces règles. Il est donc préférable de s’abstenir de toute activité de propagande la veille et le jour du scrutin".
Qui sera le huitième président de la Ve République? Un total de 47 millions de Français sont appelés aux urnes pour le second tour de l'élection présidentielle opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen qui a débuté samedi 6 en outre-mer et s'achèvera dimanche 7 à 20h, heure de clôture des derniers bureaux de vote en métropole.
Aussitôt les premières estimations fiables seront publiées et le visage du nouveau locataire de l'Elysée, qui dirigera le pays pendant les cinq prochaines années, sera connu. Et si l'un partait favori dans les derniers sondages, tout reste possible au terme d'une élection qui restera marquée par révélations fracassantes ou autres "fake news" ravageuses.
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