Paris : les habitants du bidonville de la Petite ceinture évacués ce mardi
Le bidonville de la Petite ceinture, à Paris, a été évacué ce mardi 28 au matin pour la quatrième fois. Situé entre la porte des Poissonniers et le boulevard Ney, le campement abritait près de 300 personnes, dont une centaine d'enfants, et principalement des Roms.
Le tribunal de grande instance a ordonné cette quatrième expulsion des habitants en septembre derniers."On essaiera de prendre en charge tout le monde. La priorité sera donnée aux plus vulnérables: les malades, les femmes enceintes, les enfants de moins de trois ans, les parents d'enfants scolarisé", a précisé une source proche de la préfecture au journal Le Parisien.
Selon la préfecture francilienne, la centaine de cahutes détruites ce mardi à la pelleteuse représentaient "des risques importants pour le voisinage et la santé de ses occupants, et plus particulièrement des nombreux enfants en bas-âge et des personnes malades".
A voir aussi: Paris: la police évacue le bidonville de migrants situé près du métro Stalingrad
Des solutions de relogements vont être proposées aux familles mais les associations redoutent que les parcours des habitants du bidonville soient mis à mal par des relogements qui peuvent être effectués partout en Ile-de-France. De plus, les ONG sur place auraient préféré "une sortie progressive du terrain" mais aussi que celle-ci soit faite après la trêve hivernale afin d'éviter qu'une cinquième fois, les habitants du bidonville se réinstallent entre la porte de la Chapelle et la porte de Clignancourt.
La SNCF, propriétaire de l'ancienne voie ferrée sur laquelle était installé le bidonville, sera chargée d'éviter toute nouvelle installation. Mais à la dernière évacuation du campement des parpaings avaient été installés en travers des accès à la voie, ce qui n'avait pas empêché les habitants de retourner dans le bidonville.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.